Journal calédonien - juin 2019

Publié par Ding

la rivière Tontouta (vue prise du pont sur la RT1)

la rivière Tontouta (vue prise du pont sur la RT1)

la route du col de Nassirah et les zones minières proches de la côte estla route du col de Nassirah et les zones minières proches de la côte est
la route du col de Nassirah et les zones minières proches de la côte est

la route du col de Nassirah et les zones minières proches de la côte est

Premier jour (15 juin) : Tontouta Pocquereux, 220 km : après une première nuit à la campagne, près de l’aéroport de Tontouta, ce qui permet au nouvel arrivant d’éviter un aller-retour vers Nouméa, je prends la route à 8 heures vers Boulouparis. De là, en bifurquant à droite, la RP 4 travers la chaîne montagneuse au col de Nassirah et redescend vers Thio, sur la côte est. Dès que l’on a franchi ce petit col, on est en région minière. Les collines sont profondément scarifiées par l’exploitation du nickel.

Journal calédonien - juin 2019
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De Thio, petite bourgade minière, j’emprunte la route côtière vers le sud-est sur une dizaine de kilomètres (route en impasse vers Saint Roch), jusqu’à un petit col qui offre une vue dégagée sur cette portion de côte.

la "route à horaires" entre Thio et Canala par le col de Pethécarala "route à horaires" entre Thio et Canala par le col de Pethécara
la "route à horaires" entre Thio et Canala par le col de Pethécarala "route à horaires" entre Thio et Canala par le col de Pethécara

la "route à horaires" entre Thio et Canala par le col de Pethécara

De retour à Thio, j’emprunte la RP10 qui part au nord-ouest dans des collines très sauvages, inhabitées. Après 13 km la route se change en piste étroite à circulation alternée : c’est la « route à horaires » (assez peu respectés au demeurant) du col de Pethécara. La portion un peu délicate mesure 8 km. Tous les autres utilisateurs sont de gros 4x4 mais ma petite Peugeot passe sans difficulté car le temps est très sec.

Après le col, la route continue en province nord vers Nakéty et Canala. Canala est une bourgade, une toute petite ville à la campagne, où chaque maison ou presque arbore le drapeau indépendantiste. Pour la deuxième fois de la journée, je prends un jeune kanak en auto-stop, qui me raconte un peu la vie en tribu et à Nouméa.

élevage dans la vallée de Pocquereux, à l'est de La Foaélevage dans la vallée de Pocquereux, à l'est de La Foa

élevage dans la vallée de Pocquereux, à l'est de La Foa

Dix kilomètres après Canala, je bifurque à gauche et regagne à province sud par le col d’Amieu. Belle région de forêt. Puis je poursuis au SO vers Sarraméa et La Foa. Une petite route de campagne m’amène à Pocquereux, dans une région d’élevage où il fait étonnamment frais. Nuit à la « Petite ferme », une ferme auberge dont le patron, Jean-Louis, caldoche de cinquième génération qui a passé sa jeunesse au Vanuatu, connait tout et tout le monde en Calédonie et  est un merveilleux conteur d’anecdotes.

vue  du plateau de Dogny - pins colonnaires à Pocquereuxvue  du plateau de Dogny - pins colonnaires à Pocquereux

vue du plateau de Dogny - pins colonnaires à Pocquereux

Deuxième jour (16 juin) : Pocquereux Nouméa, 170 km. Je prends la route à 6 heures – il fait encore nuit, c’est le solstice d’ hiver – pour Sarraméa où je gagne l’hôtel Evasion, au bout de la route. De la part le sentier du plateau de Dogny, qui fait l’objet d’un article séparé.


L’après-midi je retourne à Pocquereux chercher mes affaires, puis gagne Nouméa sans encombres par un temps devenu très beau.

départ de Nouméa vers Ouvéadépart de Nouméa vers Ouvéa
départ de Nouméa vers Ouvéadépart de Nouméa vers Ouvéa

départ de Nouméa vers Ouvéa

Mouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'île
Mouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'îleMouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'île
Mouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'îleMouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'îleMouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'île
Mouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'îleMouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'île

Mouli, jusqu'au cap à l'ouest de l'île

Troisième jour (22 juin) : Ouvéa, Mouli, 30 km environ : arrivé à 9 h 40 à l’aérodrome de Hulup, je gagne l’extrême sud d’Ouvéa, puis poursuis vers Mouli en traversant le célèbre pont qui relie les deux îles depuis 1984. Pour ce trajet de 18 km, je combine la marche et l’auto-stop. Une fois installé dans un « accueil en tribu » au centre de Mouli, je poursuis à pied jusqu’à l’extrémité occidentale de l’île, par un route asphaltée mais de plus en plus étroite. Belle vue sur la passe de Coëtlogon et les ilots au-delà (Pléiades du sud).

les falaises  de Lekiny et la réserve botanique à l'est de Mouliles falaises  de Lekiny et la réserve botanique à l'est de Mouli

les falaises de Lekiny et la réserve botanique à l'est de Mouli

Je regagne ensuite le pont de Mouli (de belles raies tachetées sont visibles du pont) et vais regarder à distance les célèbres falaises calcaires de Lékiny et leurs nombreuses grottes.

Je passe la nuit dans une case. Sympathique mais rudimentaire.

l'église de Hwadrilla ; le monument des dix-neuf ; le trou des tortuesl'église de Hwadrilla ; le monument des dix-neuf ; le trou des tortues
l'église de Hwadrilla ; le monument des dix-neuf ; le trou des tortues

l'église de Hwadrilla ; le monument des dix-neuf ; le trou des tortues

Quatrième jour (23 juin), Mouli Ouvéa 75 km environ : je regagne Fayaoué où je trouve un vélo pour la journée. Je me dirige alors vers le nord de l’ île avec arrêts au « monument des dix-neuf » (preneurs d’otages indépendantistes tués lors de l’opération Victor le 5 mai 1988) à Hwadrilla, puis le « trou des tortues » près de saint Joseph. C’est une piscine naturelle dans la roche corallienne, qui évoque, en plus petit, le lac Lalolalo à Wallis, visité fin janvier.

entre Saint  Joseph et Ohnyatentre Saint  Joseph et Ohnyat

entre Saint Joseph et Ohnyat

l'église de Saint Joseph ;  chefferie, au sud de Saint Joseph l'église de Saint Joseph ;  chefferie, au sud de Saint Joseph
l'église de Saint Joseph ;  chefferie, au sud de Saint Joseph l'église de Saint Joseph ;  chefferie, au sud de Saint Joseph

l'église de Saint Joseph ; chefferie, au sud de Saint Joseph

Je poursuis jusqu’à Gossanah, Huldup et Onhyat, au nord-est de l’île. Le retour se fait sous la pluie jusqu’à l’aérodrome et est donc plus austère. A Saint Joseph, j’assiste à la fin de la procession de la Fête-Dieu, la route est jonchée de pétales.

(Sur ces deux journées, voir aussi l’article consacré à Ouvéa et Mouli.)

la route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaouala route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaoua
la route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaouala route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaouala route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaoua
la route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaouala route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaoua

la route du col Amieu, de Sarraméa à Kouaoua

Serpentine et rivière proches de KouaouaSerpentine et rivière proches de KouaouaSerpentine et rivière proches de Kouaoua

Serpentine et rivière proches de Kouaoua

Cinquième jour (26 juin), Nouméa – Poindimié, 306 km. Parti de Nouméa peu avant 9 heures, je gagne Boulouparis, la Foa, Sarraméa et le col Amieu par l’itinéraire emprunté en sens inverse le 15 juin. La montée au col est belle dans la montagne couverte de forêt. Après Sarraméa, la montagne est très peu peuplée et la circulation très réduite. Après le col, je bifurque à gauche vers le nord-ouest en direction de Kouaoua (en prenant à droite, je serais retourné à Canala, déjà visité sommairement). A l’approche de la côte est, la route traverse une chaîne de montagnes exploitée pour ses mines de nickel. Plus encore que dans la région de Canala, le spectacle de ces collines scarifiées – pour ne pas dire dévastées - à perte de vue est impressionnant. Kouaoua est une petite bourgade minière avec une « serpentine », un tapis roulant de 12 km qui transporte le minerais jusqu’au littoral.

Entre Kouaoua et HuailouEntre Kouaoua et Huailou
Entre Kouaoua et HuailouEntre Kouaoua et HuailouEntre Kouaoua et Huailou
Entre Kouaoua et HuailouEntre Kouaoua et Huailou
Entre Kouaoua et HuailouEntre Kouaoua et Huailou

Entre Kouaoua et Huailou

A HuailouA HuailouA Huailou

A Huailou

de Huailou à Ponérihouende Huailou à Ponérihouen
de Huailou à Ponérihouende Huailou à Ponérihouende Huailou à Ponérihouen
de Huailou à Ponérihouende Huailou à Ponérihouen

de Huailou à Ponérihouen

de Ponérihouen à Poindimiéde Ponérihouen à Poindimié
de Ponérihouen à Poindimiéde Ponérihouen à Poindimié
de Ponérihouen à Poindimiéde Ponérihouen à Poindimié

de Ponérihouen à Poindimié

Je poursuis vers Huailou et Ponérihouen dans une région boisée et toujours très peu peuplée. Le route tantôt suit le littoral, tantôt passe dans les collines de l’intérieur. A Ponérihouen et un peu après, jolies vues sur les estuaires des rivières Tchamba et Neta enjambées par deux ponts. J’arrive à Poindimié à 17 heures. Il faut faire étape car la nuit est déjà proche. Un petit hôtel y pourvoit près de la plage de Tieti, au nord de la ville.

les falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amontles falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amontles falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amont
les falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amontles falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amont
les falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amontles falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amontles falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amont

les falaises de Lindéralique, la "poule couveuse", la baie de Hienghène et la vallée en amont

Sixième jour (27 juin), Poindimié – Koumac et excursion à Poum, 320 km. Je quitte Poindimié à 6 h 35 mais doit m’arrêter 45 mn plus tard tant j’ai sommeil. Je n’arrive donc à Hienghène que vers 9 heures, après un petit arrêt aux falaises noires de Lindéralique, au bord d’une lagune, 6 km avant d’arriver. La baie de Hienghiène est un site remarquable avec ses formations rocheuses dont la plus connue a la forme d’une poule couveuse et est connue sous ce nom. Je remonte de quelques kilomètres la vallée, dans une végétation tropicale luxuriante, mais sans aller jusqu’aux tribus éloignées (Tiendanite en particulier) faute de temps.

de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième
de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième

de Hienghène à Pouébo par le bac de la Ouaième

Je reprends la route côtière vers le nord-ouest. 17 km plus loin, passage en bac de la rivière Ouaième, très connu, le dernier bac encore en usage en Calédonie. La route devient plus étroite et plus sauvage, avec moins de végétation.

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La région de Pouébo, atteinte vers midi, peut sembler loin de tout (et elle l’est) mais elle est chargée d’histoire :

  • L’église de la mission abrite la tombe de Mgr Guillaume Douarre (1810-1853), le premier évêque de la Nouvelle-Calédonie, qui est mort ici ;
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  • A Balade, un peu plus au nord, la petite église achevée en 1927 remplace ce qui fut la première église de Nouvelle-Calédonie ; elle comporte des vitraux remarquables qui montrent l’arrivée des Français et le meurtre d’un missionnaire ;
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  • La plage de Mahamat, 1 km au nord de Balade, fut visitée par Cook à son deuxième voyage, en 1774 (trouvant que ces collines ressemblaient à l’Ecosse, il nomma la contrée « Nouvelle Calédonie ») ; en bordure de la plage, sous un  gros arbre, l’autel où Mgr Douarre célébra la première messe en 1843 ;
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  • Sur une petite colline où se trouvait jadis le premier fort français, un monument (pyramide de bronze) inauguré en 1913 par le Gouverneur et toute la haute société de l’époque, commémore les 60 ans de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par l’Amiral Février-Despointes en 1853. La cérémonie de prise de possession avait eu lieu dans une mission catholique, site qui ne fut pas jugé convenable pour ériger un monument républicain. Ce monument, qui n’est plus dans l’air du temps, semble largement oublié aujourd’hui. S’il est encore signalé par deux panneaux, il est envahi par les herbes.
Journal calédonien - juin 2019Journal calédonien - juin 2019
  • A Balade, se trouve, depuis 2011, un monument indépendantiste aux couleurs du drapeau kanak. Le texte de la plaque est sans ambiguïté (« … nous, les hommes et les femmes de l’endroit, nous mettons définitivement un terme à 158 ans de prise de possession, de colonisation, de spoliation, de confiscation, de vol … »). 98 ans séparent l’érection de ces deux monuments antagonistes. Raccourci brutal de l’histoire du pays.
entre Ouégoa et Koumac

entre Ouégoa et Koumac

Après Balade, je poursuis la route côtière sous une pluie qui ne cessera plus de la journée. Après le col d’Amos (alt. 370 m) la route oblique vers l’ouest, vers l’intérieur, et traverse la Grande terre sur 40 km, via Ouegoa. Le changement est immédiat : une végétation moins luxuriante, des forêts d’eucalyptus ou de pins par endroits, avec des zones élevage ici et là. Et un peuplement qui change : on retrouve une Calédonie largement caldoche, les drapeaux kanak omniprésents sur la côte est sont désormais absents et quelques inscriptions appellent à voter « non » au referendum de 2018.

Poum, proche de l'extrémité nord-ouest de la Grande terre; l'église de Koumac, construite à partir d'un hangard américain de la seconde guerre mondialePoum, proche de l'extrémité nord-ouest de la Grande terre; l'église de Koumac, construite à partir d'un hangard américain de la seconde guerre mondiale
Poum, proche de l'extrémité nord-ouest de la Grande terre; l'église de Koumac, construite à partir d'un hangard américain de la seconde guerre mondiale

Poum, proche de l'extrémité nord-ouest de la Grande terre; l'église de Koumac, construite à partir d'un hangard américain de la seconde guerre mondiale

Je retrouve la route provinciale 1 à 9 km au nord de Koumac et poursuis vers le nord jusqu’à son extrémité, au village de Poum, sur la baie de Banaré. C’est le bout de la route ou presque. Quelques mines de nickel sur les collines proches (dont l'ancienne mine Pilou, naguère exploitée par des bagnards). Je renonce à m‘arrêter à la plage de Malabou, très belle parait-il, où à poursuivre (25 km de piste) jusqu’à la pointe nord de la Grande terre (lieu dit Boat Pass) car la pluie est forte. Je commence à être préoccupé du risque de routes coupées par des inondations. Je regagne donc Koumac, petite ville pionnière où je passe la nuit. Le changement d’ambiance par rapport à la côte est kanak et indépendantiste est complet.

élevage entre Kaala Gomen et Kone; cultures près de Bourailélevage entre Kaala Gomen et Kone; cultures près de Bourail

élevage entre Kaala Gomen et Kone; cultures près de Bourail

Septième jour (28 juin) : Koumac – Tontouta, 340 km. Je quitte Koumac à 9 h 35. La forte pluie a cessé pendant la nuit, j’en serai quitte pour quelques averses pendant la journée. La progression sur la RT1 (route territoriale n° 1, qui relie Koumac à Nouméa) est beaucoup plus rapide que les routes de la côte est mais la prudence est de mise car les conducteurs roulent trop vite, avec une vitesse limitée à 110 Km/h (la France et ses 80 km/h sont loin !). Je retrouve une zone connue un peu au nord de Kone (voir le bloc-notes de voyages de novembre 2018). Beaucoup de régions d’élevage, notamment autour de Bourail, Moindou et la Foa.

Bourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistancesBourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistances
Bourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistancesBourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistancesBourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistances
Bourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistancesBourail :  l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste;  l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistances

Bourail : l'hôtel du commandant du pénitiencier; le pénitencier des hommes; l'ancienne poste; l'église et le monument aux morts; la mairie; le magasin des subsistances

Quelques petits arrêts et excursions :

  • Les quelques bâtiments historiques de Bourail : pénitencier, maison du commandant, ancienne poste, ancien bâtiment de subsistances du pénitencier converti en musée ;
le site de la roche percée, au sud-ouest de Bouraille site de la roche percée, au sud-ouest de Bourail
le site de la roche percée, au sud-ouest de Bouraille site de la roche percée, au sud-ouest de Bourail
le site de la roche percée, au sud-ouest de Bouraille site de la roche percée, au sud-ouest de Bourail

le site de la roche percée, au sud-ouest de Bourail

  • Le site de la Roche percée, proche de Bourail : belle côte de falaises, plages, pins colonnaires (araucariae columni) particulièrement majestueux ;
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  • Le cimetière néo-zélandais de Bourail, géré par la commission des sépultures de guerre du Commonwealth; on y trouve les sépultures de 242 soldats de la seconde guerre mondiale et un mémorial avec les noms de plus de 400 disparus ;  le tout méticuleusement entretenu comme il se doit ;
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  • Le petit fort Teremba, sur la commune de Moindou, construit par des bagnards et qui faisait partie des pénitenciers calédoniens.

J’arrive à Tontouta (l’aéroport international situé à 42 km de Nouméa) , terme de ce voyage, à 17 h 30, juste à la tombée de la nuit, ce qui était le but recherché, ayant parcouru 966 km en trois jours.

Voir aussi l'article : au nord de la Grande terre.

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