Bloc-notes de voyages - 2015
Suite de Bloc-notes de voyages - 2014
Manille, fin janvier : on se croirait en Amérique, n'est-ce pas ? C'est en fait Makati, le quartier des affaires de Manille. La ville est immense, c'est plutôt une juxtaposition de villes sans véritables centre, où l'on circule avec difficulté.
Peu de bâtiments historiques à cause des bombardements de 1945. Quelques uns tout de même, dont cette annexe du palais présidentiel de Malacanang.
Arrivée à Tacloban (125°00'E, 11°15'N, dans l'ile de Leyte) au petit matin.
La ville a retrouvé une apparence preque normale après les ravages du typhon Hayan en 2013.
Les jeepneys, de grosses jeeps allongées converties pour le transport en commun, parcourent les rues. C'est le moyen de transport emblématique des Philippines.
La mer est calme, on dirait un lac. Mais c'est de là qu'est venue la vague mortelle lors du typhon.
La visite achevée, nous repartons vers le nord-est.
Survol à basse atitude des zones boisées de l'île de Samar.
Survol de la côte et de ses petites aglomérations.
Arrivée à Guian (125°44'E, 11°02'N, au sud-est de Samar). La piste a été construite par les Américains pendant la seconde guerre mondiale et ... n'a guère changé depuis.
L'église de Guiuan, bâtie 16ème siècle (c'est là que Magellan était arrivé aux Philippines en 1521), a été détruite par le typhon Hayan, de même qu'une grande partie de la ville.
Mais les pêcheurs ont reconstruit leurs maisons et s'efforcent de reprendre le dessus.
Et la reconstruction est en marche.
C'est déjà l'heure de repartir ...
...pour le nord de Cebu que nous visitons le lendemain.
Ici, à Daanbatayan (123°59'E, 11°15'N), la reconstruction est bien avancée.
Grâce à des entreprises françaises, la Croix rouge et de nombreuses ONG, un village neuf est presque achevé. Ses toits en ciment sont conçus pour résister aux typhons futurs. Bravo !
Il ne reste que le temps d'une courte escale à Cebu, la grande ville du centre des Philippines ...
... qui ne serait pas complète sans une visite à la "villa rose", siège du consulat honoraire de France.
Retour à Manille, début février
La route côtière nous conduit jusqu'à Guiuan, déjà visitée fin janvier.
Troisième arrivée à Manille, fin février. Cette fois, nous y restons moins de 24 heures et repartons directement pour Guiuan, sur l'île de Samar.
Nous retrouvons le rustique terrain d'aviation de Guiuan. Nous sommes arrivés en C130, bien adapté à ce type de poser.
Nous retrouvons aussi le front de mer avec ses maisons reconstruites sommairement et ses barques de pêche.
Ainsi s'achève cette série de trois visites aux Philippines - et à Guiuan - en à peine plus d'un mois.
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Le Caire, du 19 au 21 avril. Le Caire est au bord du Nil comme chacun sait, mais on sait peut être moins que cette ville immense est aussi aux portes du désert. Les vents de sable se mêlent à une pollution importante et la ville entière, à l'exception des zones plantées, prend la couleur du désert.
Pas de temps pour visiter la ville. Mais quelques sites connus aperçus au fil des déplacements :
Bien des événements se sont passés depusi notre première visite (2007) et celle, plus récente, de Clément . Mais la ville n'a pas tant changé que cela, au moins pour le visiteur pressé.
Le Nil vu de l'île de Zamalek
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Dubai, 21 et 22 avril. Notre dernière visite remonte à 14 mois, pendant notre voyage Pékin-Paris : nous étions arrivés à Dubaï par la route en venant de Mascate, en Oman, et nous y étions arrêtés le temps d'une courte visite (voir notre journal du 21 février 2014) avant de gagner l'Iran.
La ville a, comme il était prévisible, peu changé en à peine plus d'un an : architecture étonnante pour une ville emblématique du commerce et de la mondialisation, qui se tourne rapidement vers l'économie verte et les énergies renouvelables.
Le Burj Khalifa, déjà vu l'an dernier (il serait difficile de ne pas le voir), reste la plus haute tour de Dubai et du monde avec 163 étages et 828 m. Pour combien de temps ?
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Bruxelles, 12 et 13 mai. Ce court séjour - difficile de parler de voyage - se passe pour l'essentiel entre le Berlaymont - siège de la Commission européenne, récemment rénové - et le centre Leopold, siège du Parlement européen à Bruxelles (les deux photos ci-dessus). Mais nous avons aperçu très brièvement le "vrai" Bruxelles.
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Cotonou et Porto Novo, 1er, 2 et 3 juillet. Coincée entre l'Atlantique et le lac Nokoué, Cotonou compte entre 1 et 3 millions d'habitants (nul ne semble vraiment savoir) mais a conservé son air de gros village. L'aéroport est en pleine ville et serait près du centre s'il y en avait un. On cultive des légumes à côté du palais présidentiel. Les citadins se plaignent d'une circulation qui semble encore bien sage au nouvel arrivant.
Le visiteur de haut rang est gratifié d'un accueil haut en sons et en couleurs.
A Porto Novo nous retrouvons le calme en visitant une ferme modèle, le centre Songhai. Les légumes poussent sans engrais chimiques et les bassins grouillent de carpes et de tilapias.
Nous traversons en barque le lac Nokoué, ce plan d'eau de 180 km² au nord de la capitale, survolé deux jours plus tôt en arrivant.
Peu profond, le lac donne lieu à une activité importante de pêche et de transport.
Ganvié, au nord du lac est de longue date une zone défavorisée où la pauvreté est importante. Des ONG y sont à l'oeuvre pour aider au recyclage des jacinthes d'eau - espèce invasive qui peut être transformée en compost et produits de vannerie - ou pour fournir de l'eau potable. Une autre ONG protège les oiseaux du lac et introduit l'éco-tourisme.
Ganvié, avec ses canaux, se veut une petite Venise.
Le périple en barque s'achève à Abomey Calavi. Demain matin, nous retrouverons Paris et sa canicule après la fraîcheur inattendue de l'Afrique.
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Dans les montagnes de l'Uttarakhand, en Inde, du 3 au 13 août. Voir l'article sur l'Uttarakhand, l'article sur la vallée des fleurs, le journal de voyage et les photos.
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New York, du 26 au 28 septembre. Nous retrouvons New York le dernier week-end de septembre, comme l'an dernier (voir bloc notes 2014).
Mais l'instant est fugitif et on retrouve très vite Midtown, au coeur de Manhattan, autour de l'Empire State Building (les deux premières photos ci-dessus).
Broadway et Bryant Park sont des lieux décontractés, agréables pour les piétons au coeur de la ville.
Une innovation : Citibike, le Vélib new yorkais. C'est une bonne idée. Mais il est cher (9,99 dollars par jour) et les utilisateur sont encore rares.
Un grand classique : les énormes camions. On en trouve même à Manhattan.
Et revoici les Nations Unies où nous allons passer l'essentiel de ces trois jours.
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Chongqing, 1er et 2 novembre. Cette ville immense (15 à 20 millions d'habitants sans compter les zones rurales de la municipalité) n'est ni très avenante, ni très touristique. Malgré les efforts de plantation d'arbres, le béton sans grâce domine à perte de vue.
Proche du confluent du Yangzi et de la rivière Jialing, la guilde des marchands de Huguang est l'un des sites anciens de cette grande ville moderne. Ensemble de bâtiments érigés à partir de 1759 par des marchands de plusieurs provinces, elle retient l'attention par son style méridional quelque peu exubérant, assez dépaysant pour le visiteur plus familier de la Chine du nord.
La promenade dans les quartiers populaires - il n'en manque pas - ne manque pas d'intérêt : constructions curieuses, scènes de rues.
La ville étant construite sur des collines, les bicyclettes sont rares et le transport des marchandises est difficile. On a recours aux charettes à bras et aux tricycles motorisés. Une spécialité de Chongqing est cependant ses coolies, ces hommes de peine qui portent des dizaines de kilos de charge à l'épaule à l'aide d'une perche de bambou.
La soirée se termine sur le belvédère de Yikeshu ("l'arbre unique") qui permet d'admirer de haut le quartier du confluent.
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Notre seule excursion, faute de temps, est pour le Temple du Ciel, retrouvé avec bonheur par beau temps.
Sans oublier les limousines "drapeau rouge", auxquelles nous avions consacré un article en juillet 2013.
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Séoul, 3 et 4 novembre. La ville est moderne et un voile de brume et de pollution empêche de bien la voir du haut de ses collines.
Nous terminons par le Palais Gyeongbok de la dynastie Choseon, symbole de l'histoire coréenne, avec ses réminiscences de Cité interdite.
A suivre : bloc-notes de voyages - 2016.