Tianjin
En 30 minutes A grande vitesse (330 km/h, voir article précédent), nous retrouvons Tianjin, la grande ville jumelle de Pékin.
Sa proximité de la capitale nuit d'une certaine manière à sa notoriété, au moins hors de Chine, mais c'est une ville de plus de dix millions d'habitants avec un grand port et une puissante base industrielle. La ville a un passé historique avec ses anciennes concessions de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, dont il reste encore quelques vestiges : des maisons bourgeoises européennes des années 20 et des sièges de banques à l'échéance classique plutôt austère.
Comme à Pékin, la modernité a transformé la ville ces dernières années. Les quartiers anciens ont disparu et les tours rivalisent désormais de hauteur sur les bords de la rivière Hai.
Cette rivière, avec son pont qui évoque notre pont Alexandre III, est la bienvenue pour les Pékinois que nous sommes, car Pékin est l'une des rares grandes villes du monde dépourvue de rivière.
Comme à Pékin, quelques vieux quartiers ont été rénovés de fond en comble pour le tourisme et ont perdu au passage l'essentiel de leur authenticité.
Mais on peut encore y voir quelques scènes de rue,
quelques contrastes entre le neuf et l'ancien
et quelques rencontres inhabituelles.
Dans le reste de la ville, heureusement, quelques quartiers populaires ont été préservés, provisoirement du moins, et l'on peut y voir des tableaux de rue bien typiques , qui rendent à la ville un peu de son humanité d'antan.
Enfin, les amateurs d'Eiffel et des contructions métalliques de l'époque ont la joie de trouver à Tianjin un pont mobile en excellent état, beau vestige d'une époque révolue. Tianjin vaut toujours le détour.