la muraille comme avant
Longue journee de route ce 26 décembre, près de 300 km de Chengde à Qinhuangdao à travers les collines de l'est du Hebei. Sans être très belle, cette région est plutot agréable avec ses collines escarpées qui font figure de petites montagnes. Mis à part quelques pins, la couleur dominante est le beige car la Chine du nord est très sèche. Les pentes sont méticuleusement cultivées en terrasses mais l'agriculture est à l'arrêt en plein hiver. De temps à autre des mines de charbon et de l"industrie rurale heritée du maoisme, qui pollue et enlaidit. Route facile car très bien entretenue, mais la vigilance doit être constante car c'est peu de dire des conducteurs locaux qu'ils sont imprévisibles. Déjeuner copieux dans un petit restaurant de bord de route, en me chauffant les mains sur le poële a charbon au milieu de la pièce. L'odeur un peu âcre du charbon est ici omniprésente.
Après 242 km de route j'ai eu une belle recompense, à l'endroit ou la route 251 coupe la muraille. J'ai pris un chemin sur la gauche et, après un peu de 4x4 et une courte montée a pied, je suis arrivé sur la muraille. Une muraille non restaurée, sans touristes, sans papiers gras, sans ticket d'entrée, superbe, cheminant à perte de vue sur des crêtes abruptes au soleil de l'après-midi. C'est la muraille comme on l'aime, mais il faut désormais s'eloigner beaucoup de Pékin (300 km) pour trouver cela, puisque la muraille non restaurée n'est en principe plus accessible à proximité de Pékin.
Quelques minutes avant la nuit, je suis arrivé au village de Dongjiakou. Ici il y a un modeste petit ticket office, mais j'aurais bien fait la visite si j'avais eu le temps, car c'est une muraille du bout du monde, bien avenante. Dans un village tout proche, un reste de fortification Ming est encore visible. Bref un endroit à explorer, protégé par l'eloignement.
Arrivé a Qinhuangdao, en bord de mer, vers 17 h 30, je me suis arrêté au prenier hôtel venu sans chercher mieux, tant la conduite nocturne dans une ville inconnue sans éclairage public est périlleuse. J'explorerai demain.
Après 242 km de route j'ai eu une belle recompense, à l'endroit ou la route 251 coupe la muraille. J'ai pris un chemin sur la gauche et, après un peu de 4x4 et une courte montée a pied, je suis arrivé sur la muraille. Une muraille non restaurée, sans touristes, sans papiers gras, sans ticket d'entrée, superbe, cheminant à perte de vue sur des crêtes abruptes au soleil de l'après-midi. C'est la muraille comme on l'aime, mais il faut désormais s'eloigner beaucoup de Pékin (300 km) pour trouver cela, puisque la muraille non restaurée n'est en principe plus accessible à proximité de Pékin.
Quelques minutes avant la nuit, je suis arrivé au village de Dongjiakou. Ici il y a un modeste petit ticket office, mais j'aurais bien fait la visite si j'avais eu le temps, car c'est une muraille du bout du monde, bien avenante. Dans un village tout proche, un reste de fortification Ming est encore visible. Bref un endroit à explorer, protégé par l'eloignement.
Arrivé a Qinhuangdao, en bord de mer, vers 17 h 30, je me suis arrêté au prenier hôtel venu sans chercher mieux, tant la conduite nocturne dans une ville inconnue sans éclairage public est périlleuse. J'explorerai demain.