Campagne d'hiver
Equipés désormais d'une robuste voiture (1) qui va nous permettre d'explorer les environs de Pékin et, nous l'espérons, d'aller un peu au delà, nous sommes sortis aujourd'hui dans la campagne au nord de la capitale. Rien de très original : Changping, puis passé en bordure des tombeaux Ming sans nous y arrêter (voir article au tombeaux Ming ), et pris les petites routes dans les collines qui permettent de rejoindre Mutianyu et Hairou, avant de revenir par la plaine en empruntant le route de Miyun. Trajet effectué à maintes reprises à notre premier séjour, mais qui permettait de retrouver cette belle campagne et d'observer d'éventuels changements.
Dans les collines les plus reculées, ces changements sont minces. Les villages sont visiblement devenus un peu plus prospères avec leurs chauffe-eaux solaires sur les toits et des commerces plus nombreux, quelques vilaines constructions sont apparues, mais la campagne n'a guère changé : petits arbres, terre travaillée méticuleusement à flanc de coteaux avec des terrasses. Quelques ânes, peu de voitures, presque pas d'enfants dans les villages, conséquence sans doute de la politique de l'enfant unique, de l'exoide rural et, tout simplement, du froid. C'est une campagne jaune car la Chine du nord es sèche, sans feuillages, avec des lambeaux de neige. On a peine à imaginer que l'on n'est qu'à 70 km d'une ville de 12 à 15 millions d'habtants.
En approchant de la plaine, les changement sont plus importants. le trafic automobile est beaucoup plus abondant que naguère, et surtout des centaines, si ce n'est des millieurs de petits restaurants jalonnent - et défigurent - le bord des routes pour nourrir les Pékinois en promenade du dimanche. Concours d'inesthétique, affublés d'inscriptions en chinois et en sabir d'anglais, ils témoigmeent à leur manière de l'enrichissement spectaculaire des classes moyennes en dix ans : celles-ci est passé du vélo à la voiture et sont entrées dans la civilisation des loisirs. Les ruraux moins prospères, pour leur part, attendent les autobus dans le froid. Il faut donc désormais s'éloigner davantage de la capitale pour avoir un peu le sentiment que le temps s'est - presque - arrêté.
(1) : pour la voir : link , puis cliquer sur l'onglet 2, puis sur l'onglet 360.
Dans les collines les plus reculées, ces changements sont minces. Les villages sont visiblement devenus un peu plus prospères avec leurs chauffe-eaux solaires sur les toits et des commerces plus nombreux, quelques vilaines constructions sont apparues, mais la campagne n'a guère changé : petits arbres, terre travaillée méticuleusement à flanc de coteaux avec des terrasses. Quelques ânes, peu de voitures, presque pas d'enfants dans les villages, conséquence sans doute de la politique de l'enfant unique, de l'exoide rural et, tout simplement, du froid. C'est une campagne jaune car la Chine du nord es sèche, sans feuillages, avec des lambeaux de neige. On a peine à imaginer que l'on n'est qu'à 70 km d'une ville de 12 à 15 millions d'habtants.
En approchant de la plaine, les changement sont plus importants. le trafic automobile est beaucoup plus abondant que naguère, et surtout des centaines, si ce n'est des millieurs de petits restaurants jalonnent - et défigurent - le bord des routes pour nourrir les Pékinois en promenade du dimanche. Concours d'inesthétique, affublés d'inscriptions en chinois et en sabir d'anglais, ils témoigmeent à leur manière de l'enrichissement spectaculaire des classes moyennes en dix ans : celles-ci est passé du vélo à la voiture et sont entrées dans la civilisation des loisirs. Les ruraux moins prospères, pour leur part, attendent les autobus dans le froid. Il faut donc désormais s'éloigner davantage de la capitale pour avoir un peu le sentiment que le temps s'est - presque - arrêté.
(1) : pour la voir : link , puis cliquer sur l'onglet 2, puis sur l'onglet 360.