Journal autour du monde 2025 : 13 – Argentine et Chili, nord

Publié par Ding

Le poste-frontière argentin de La Quiaca (photo 1) ; la ville frontalière de La Quiaca (photo 2)Le poste-frontière argentin de La Quiaca (photo 1) ; la ville frontalière de La Quiaca (photo 2)

Le poste-frontière argentin de La Quiaca (photo 1) ; la ville frontalière de La Quiaca (photo 2)

Suite de : Journal autour du monde 2025 : 12 – Bolivie

282ème jour, 25 janvier, Tupiza, Bolivie – Humahuaca, 260 km

Les formalités de sortie de Bolivie et d’entrée en Argentine ne posent pas de difficulté mais se font dans un ordre inhabituel : migration Bolivie, puis migration Argentine, puis douane Argentine et enfin douane Bolivie. Nos bagages sont passés au détecteur par la douane argentine. Le tout dure 2 heures 15. Pour la seconde fois en cinq jours, nous avançons nos montres d’une heure ; l’Argentine est à TU -3, quatre heures de retard sur l’heure française d’hiver.

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Nous poursuivons notre route dans la province de Jujuy sur la RN9, refaite à neuf sur la plupart du tracé. La route traverse un altiplano presque désert vers 3300 mètres, avec un seuil à 3700 mètres. Très peu de villages, élevage de lamas, bœufs, moutons et chèvres. Quelques formations géologiques intéressantes près de Tres Cruces.

L'église (photo 2) et la mairie (photo 3) de HumahuacaL'église (photo 2) et la mairie (photo 3) de HumahuacaL'église (photo 2) et la mairie (photo 3) de Humahuaca

L'église (photo 2) et la mairie (photo 3) de Humahuaca

Nous faisons étape à Humahuaca (65° 21’O, 23° 12’S, alt. 2940 m) bourgade assez touristique mais agréable avec ses petites rues.

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283ème jour, 26 janvier, Humahuaca – Salta, 289 km

Nous reprenons la route 9 vers le sud. Toute la matinée, c’est une belle route qui descend la vallée du Rio Grande. C’est une région touristique, connue sous le nom de Quebrada de Humahuaca.

L'église San Francisco de Paula à Urquia (photo 1) ; le choeur (photo 2, Tripadvisor)L'église San Francisco de Paula à Urquia (photo 1) ; le choeur (photo 2, Tripadvisor)

L'église San Francisco de Paula à Urquia (photo 1) ; le choeur (photo 2, Tripadvisor)

Nous visitons successivement :

  • Uquia, avec son église construite en 1691 : chœur baroque et tableaux de l’école de Cusco ;

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  • Huacalera, avec son église ; en sortant du village vers le sud, un monument marque le franchissement du tropique du Capricorne (23° 26’S) ; c’est la première fois que nous franchissons ce tropique par la route ;

Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)
Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)

Tilcará (photos 1 à 5) ; Pucará de Tilcará (photo 6)

  • Tilcará, bourgade très touristique ; à proximité, le site inca de Pucará, sur une colline dominant la vallée ;

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  • Purmamarca, autre village très touristique avec l’ église Sainte Rose de Lima reconstruite vers 1778, deux caroubiers centenaires, ses maisons en adobe et une colline de couleur qui attire de nombreux visiteurs ; pour nous y rendre, nous prenons la route 52 qui mène vers le Chili.

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L’après-midi, nous visitons :

  • San Salvador, capitale de la province de Jujuy ; quelques bâtiments d’intérêt mais ville très morte le dimanche après-midi ; impression d’avoir quitté les pays andins et d’avoir un peu retrouvé l’Europe ; au sud de San Salvador, nous faisons route en plaine, avec quelques plantations de cane à sucre ; c’est une route monotone, qui contraste avec celle du matin ;
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  • puis Salta, capitale de la province éponyme ; une vaste place centrale avec plusieurs bâtiments d’intérêt, dont la cathédrale ; non loin de là, une autre église imposante, San Francisco construite en 1882 ; ici aussi, impression d’être dans une ville européenne ; nous nous déplaçons difficilement en ville sans connexion Internet ; notre GPS Garmin nous perd complètement avant de nous conduire enfin à notre hôtel au sud de la ville (65° 26’O, 24° 47’S, alt. environ 1200 m).
Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)
Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)
Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)

Au sud de Salta (photo 1) ; à Coronel Mandel (photos 2 et 3) ; église de La Viňa (photo 4) ; près d'Alemanía (photo 6)

284ème jour, 27 janvier, Salta – Cafayate, 195 km

Nous quittons Salta vers le sud-sud-ouest par la route 68, assez étroite et encombrée au début, en suivant la vallée de Lerma (tabac, maïs, vignes) entre deux cordillères parallèles. Nous nous arrêtons dans deux bourgades, Coronel Moldes, puis La Viňa.

Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ;  les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ;  les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ;  les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)
Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ;  les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ;  les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)

Quebrada de Conchas : la gorge du diable (photo 1) ; l'ampithéâtre (photo 2) ; l'obélisque (photo 3) ; les fenêtres (photo 4) ; le château (photo 5)

La route s’élève progressivement, elle devient plus sauvage avec des vues spectaculaires sur des formations géologiques colorées en rouge par l’oxyde ferrique : la « gorge du diable », « l’amphithéâtre », le « château », l’« obélisque », les « fenêtres ». C’est une route touristique nommée Quebrada de Conchas (la vallée des coquillages, sur la rivière du même nom) car on y a trouvé des fossiles. Nous la parcourons par beau temps et forte chaleur.

D'autres photos de la Quebrada de Conchas sont visibles sur notre album.

Nous rejoignons la route 40 (photo 1) ; la cathédrale de Cafayate (photo 2) ; la place de Cafayate  (photos 3 et 4)Nous rejoignons la route 40 (photo 1) ; la cathédrale de Cafayate (photo 2) ; la place de Cafayate  (photos 3 et 4)
Nous rejoignons la route 40 (photo 1) ; la cathédrale de Cafayate (photo 2) ; la place de Cafayate  (photos 3 et 4)Nous rejoignons la route 40 (photo 1) ; la cathédrale de Cafayate (photo 2) ; la place de Cafayate  (photos 3 et 4)

Nous rejoignons la route 40 (photo 1) ; la cathédrale de Cafayate (photo 2) ; la place de Cafayate (photos 3 et 4)

En arrivant à Cafayate (65° 59’O, 26° 4’S, alt. environ 1700 m), nous trouvons la route 40, route mythique de l’ouest argentin que nous allons suivre pendant les prochaines semaines. Cafayate est une petite ville touristique au cœur d’une région viticole. Tourisme œnologique et artisanat attirent de nombreux visiteurs.

Le site archéologique de Quilmes (photo 3)Le site archéologique de Quilmes (photo 3)Le site archéologique de Quilmes (photo 3)

Le site archéologique de Quilmes (photo 3)

285ème et 286ème jours, 28 et 29 janvier, Cafayate – Chilecito, 469 km

Nos premiers kilomètres de route 40 se font entre les vignes. Après 52 kilomètres, nous bifurquons au nord sur une piste vers les ruines incas de Quilmes que nous apercevons au loin. Les choses se compliquent alors : un voyant d’alarme dont nous ne comprenons pas la signification s’allume sur le tableau de bord de la voiture. Nous gagnons à petite vitesse la bourgade de Santa Maria, 35 kilomètres plus loin (alt. 1900 m), où nous arrivons à midi.

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Nous rencontrons Jorge, mécanicien très serviable et désireux de nous aider mais mal outillé et complètement dépourvu de pièces de rechange. De nos échanges laborieux, il semble ressortir que notre dernier plein de carburant était mélangé à de l’eau et que la pièce de soutien d’un senseur d’huile s’est cassée, sans doute à cause des pistes et des mauvaises routes. Faute de pièces de rechange, des réparations de fortune sont faites sur le filtre à gazole et sur la pièce cassée : cela rappelle Nicolas Bouvier dans les garages pakistanais. Il faut espérer que cela suffira car nous sommes loin de toute ville.

Entre Santa Maria et Ciénaga (photos 2 à 3) ; notre hôtel à Ciénaga (photo 4)Entre Santa Maria et Ciénaga (photos 2 à 3) ; notre hôtel à Ciénaga (photo 4)
Entre Santa Maria et Ciénaga (photos 2 à 3) ; notre hôtel à Ciénaga (photo 4)Entre Santa Maria et Ciénaga (photos 2 à 3) ; notre hôtel à Ciénaga (photo 4)

Entre Santa Maria et Ciénaga (photos 2 à 3) ; notre hôtel à Ciénaga (photo 4)

Nous reprenons la route à 16 heures. La route 40 s’élève doucement jusqu’à un seuil à 2300 mètres. A la campagne succède une région désertique avec des arbuste et des dunes de sable. Le temps se gâte et nous sommes pris dans des vents et des nuages de sable. Nous arrivons avec soulagement au village de Ciénaga (66° 59’O, 27° 30’S, alt. environ 1450 m) où nous faisons étape dans une ambiance de désert.

Le 29 janvier au matin, la voiture ne démarre pas. Notre nouveau mécanicien, Victor Hugo (authentique), diagnostique un défaut d’alimentation en carburant auquel il remédie tant bien que mal. Ceci nous permet de gagner Belén, 20 kilomètres plus loin, où nous passons entre les mains de deux garagistes successifs. Le filtre à gazole est nettoyé à fond de l’eau et de la boue qu’il contenait, un additif nettoyant est ajouté au carburant.

Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6) Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6) Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6)
Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6) Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6) Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6)

Au sud de Belén (photo 1) ; au kilomètre 4040 de la route 40 (photos 2 et 3) ; près de Plaza Vieja (photo 4) ; à Chilecito (photos 5 et 6)

Nous prenons la route pour de bon à 15 heures. Comme la veille, nous ne traversons que quelques villages. Pour l’essentiel, la route 40 traverse une plaine désertique encadrée par deux cordillères parallèles. C’est une route facile mais monotone. Nous faisons étape à Chilecito (67° 30’O, 29° 9’S, alt. 1200 m), dans la province de La Rioja, bourgade aux allures de ville du désert.

Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)
Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)
Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)

Mont Belgrano, alt. 6251 m (photo 1) ; vallée de Miranda (photos 2 et 3) ; sans doute le Mont Bonete, 6872 m (photo 4) ;à Huaco (photos 6 et 7)

Longue étape le 30 janvier : 417 kilomètres jusqu’à San Juan. Quelques kilomètres de route de montagne au début dans la vallée de Miranda, un col à 2040 mètres,puis traversée de longues plaines semi-désertiques avec quelques villages seulement. Heureusement, la route est de bonne qualité, avec tout de même des radiers qu’il ne faut pas franchir trop vite. Un eucalyptus bienfaisant nous donne de l’ombre pour notre déjeuner à Huaco. Nous arrivons à San Juan (68° 31’O, 31° 32’S, alt. 750 m), capitale de la province éponyme, vers 16 heures 30. Il fait chaud à cette basse altitude : 37° C à 18 heures.

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Dévastée par un séisme qui fit dix mille morts en 1944, San Juan est une ville moderne sans cachet. Ses avenues plantées d’arbres,permettent cependant de déambuler à l’abri du soleil. Nous marchons jusqu’à la cathédrale, reconstruite à l’emplacement de la précédente.

288ème jour, 31 janvier, San Juan – Los Andes, Chili, 414 km

Nous continuons sur la route 40 vers le sud jusqu’à Mendoza. Revêtement médiocre, plusieurs portions en travaux, beaucoup de circulation. A l’entrée dans la province de Mendoza, contrôle phytosanitaire : la voiture est pulvérisée sommairement à nos frais, nous devons manger nos fruits sur place pour qu’ils ne soient pas confisqués.

Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)
Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)
Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)

Mendoza : les chevaux de Marly du parc San Martin (photo 1) ; au parc San Martin (photos 2 à 4) ; sur la place de l'indépendance (photos 5 à 7)

Mendoza (alt. 850 mètres) est une ville moderne, reconstruite après un séisme en 1861. Nous déjeunons au parc San Martin et faisons le tour de la très vaste place de l’indépendance. L’ombre des grands arbres est bienvenue car il fait chaud. Je (Hervé) retrouve ici les traces de mon voyage de décembre 2000.

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Nous quittons la route 40 et partons au nord-ouest, vers la montagne, par la route 82 puis la route 7. Nous longeons le lac artificiel de Potrerillos et remontons la vallée de la rivière de Mendoza. Notre projet était de passer la nuit à la station de montagne de Uspallata (alt. 1750 m) mais nous ne trouvons aucun hébergement acceptable. Même déconvenue un peu plus loin à Los Penitentes (alt. 2600 m).

L'Aconcagua (photo 4)L'Aconcagua (photo 4)L'Aconcagua (photo 4)
L'Aconcagua (photo 4)L'Aconcagua (photo 4)

L'Aconcagua (photo 4)

Nous poursuivons donc notre route avec une forte circulation, le long du chemin que j’avais emprunté à pied en 2000 en venant du Chili. Nous apercevons brièvement l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes (alt. 6962 m). Nous arrivons au tunnel du Christ rédempteur (alt. 3175 m) vers 20 heures. Aucune formalité pour sortir d’Argentine. Les formalités d’entrée au Chili se font sans difficulté majeure mais prennent plus d’heure. Tous nos fruits et légumes sont confisqués.

La descente en lacets côté chilien, de nuit avec une très forte circulation, manque d’agrément. Aucun hébergement à proximité de la frontière. Nous arrivons peu avant minuit dans la petite ville de Los Andes (70° 37’O, 32° 50’S, alt. 820 m). A notre soulagement, un hôtel nous accepte pour la nuit.

A ValparaisoA ValparaisoA Valparaiso
A ValparaisoA ValparaisoA Valparaiso

A Valparaiso

289ème jour, 1er février, Los Andes - Valparaiso, 142 km

De Los Andes, la route 60 puis l’autoroute nous conduisent à Viňa del Mar puis à Valparaiso. A la forte chaleur de l’intérieur succède la fraîcheur du Pacifique : 20° C à notre arrivée vers 15 heures.

la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)
la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)
la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)
la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)

la cathédrale de Valparaiso, construite de 1910 à 1950 (photo 1) ; statues de l'ange gardien du Chili (photo 2) et du Christ Roi, oeuvre d'un artiste de l'île de Pâques en 2003 (photo 3) ; Plaza Victoria (photo 4) ; arc offert par la colonie britannique de la ville en 1910 (photo 5) ; ascenseur et funiculaire (photos 6 et 7) ; le siège de la Marine (photo 8) ; lancienne douane (photo 9)

Nous déambulons dans le centre ville, puis dans le quartier branché des collines de Concepción Alegre qui dominent le port. Pas vraiment de constructions anciennes car la ville a connu un séisme en 1906 mais plusieurs places et des édifices du 20ème siècle. Les collines s’étendent à perte de vue la mer avec funiculaires et ascenseurs pour gravir leurs pentes. « Valpo » est célèbre pour son street art. Les cafés rivalisent pour offrir de belles vues sur l’océan. Mais pauvreté et décrépitude sont visibles presque partout. Nous nous installons un peu plus haut et un peu plus au sud, sur la colline de Saint Jean de Dieu (71° 38’O, 33° 3’ S, alt. environ 200 m).

 

Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)
Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)
Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)
Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)

Vues de la colline Alegre (photos 1 à 8) ; à la pêche au cachalot (photo 10)

291ème au 293ème jours, 3 au 5 février, Santiago – Villarica, 830 km

Profitant du calme du dimanche matin, nous faisons un petit tour dans Valparaiso, près de la place Sotomayor. Puis l’autoroute nous conduit à Santiago (70° 40’O, 33° 27’S, alt. 540 m) où nous arrivons peu avant midi. Sans surprise, il fait plus chaud que sur la côte : 28° C à 13 heures. Un grand incendie est en cours dans le centre lors de notre arrivée.

Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)
Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)
Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)

Dans le centre de Santiago : la cathédrale (photo 3) ; le musée d'histoire (photo 4), monument aux peuples indigène (photo 5) sur la Plaza de Armas ; l'ancienne caserne des pompiers (photo 6) ; le palais de la Moneda et la statue d'Allende (photos 7 et 8)

Dans le quartier "Paris Londres"Dans le quartier "Paris Londres"
Dans le quartier "Paris Londres"Dans le quartier "Paris Londres"Dans le quartier "Paris Londres"
Dans le quartier "Paris Londres"Dans le quartier "Paris Londres"

Dans le quartier "Paris Londres"

Grande promenade en ville l’après-midi. De l’animation sur la Plaza de Armas et à proximité immédiate, une ville morte ailleurs le dimanche après-midi. Nombreux bâtiments officiels imposants dans le centre, y compris le palais de la Moneda ou Allende fut tué en 1973. Ici aussi, la pauvreté est bien visible avec des sans-abris affalés dans les rues. C’est intéressant mais pas chaleureux.

Le quartier de Bellavista (photos 1 à 3) ; le musée des beaux arts (photo 4)Le quartier de Bellavista (photos 1 à 3) ; le musée des beaux arts (photo 4)
Le quartier de Bellavista (photos 1 à 3) ; le musée des beaux arts (photo 4)Le quartier de Bellavista (photos 1 à 3) ; le musée des beaux arts (photo 4)

Le quartier de Bellavista (photos 1 à 3) ; le musée des beaux arts (photo 4)

Nous poussons jusqu’au quartier de Bellavista, connu pour ses cafés et son street art. Et rentrons par le musée des beaux arts avec sa coupole vitrée de 1909.

La place centrale de Curicó (photos 1 à 3) ; les ruines de l'église San Francisco (photo 4)La place centrale de Curicó (photos 1 à 3) ; les ruines de l'église San Francisco (photo 4)
La place centrale de Curicó (photos 1 à 3) ; les ruines de l'église San Francisco (photo 4)La place centrale de Curicó (photos 1 à 3) ; les ruines de l'église San Francisco (photo 4)

La place centrale de Curicó (photos 1 à 3) ; les ruines de l'église San Francisco (photo 4)

291ème au 294ème jours, 3 au 6 février, Santiago – Villarica, puis excursion au parc national de Villarica et à Pucón, 912 km

L’autoroute 5 panaméricaine nous conduit à Curicó le 3 février à travers une plaine agricole  prospère : vignes, maïs, arbres fruitiers, tabac. Les Andes sont bien visibles à l’est. Nous perdons pas mal de temps sur la route qui est mal signalée, puis à l’arrivée à Curicó avec une logeuse qui nous fait attendre si longtemps que nous choisissons finalement un autre logis (71° 14’O, 34° 59’S). La ville présente un intérêt limité. Elle a été largement détruite par un séisme en 2010 et n’est pas encore entièrement reconstruite.

A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)
A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)
A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)
A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)

A Talca (photos 1 à 5) ; la cathédrale Saint Charles Borromée de Chillán, reconstruite après des séismes (photo 6 et 7) ; monument au pianiste Claudio Arrau León (photo 8) ; l'école du Mexique à Chillán, connue pour ses fresques (photo 9 ; photo 10, site monumentos.gob.cl)

Le 4 février au matin, nous nous arrêtons à Talca puis à Chillán. Ces deux villes sont anciennes, fondées en 1690 et 1742, mais les séismes successifs les ont largement détruites, en dernier lieu celui de 2010. On n’y trouve plus de constructions anciennes. Places et avenues plantées d’arbres offrent une ombre bienvenue contre la chaleur estivale (32° C en milieu d’après-midi). Après Chillán, la campagne change d’aspect : moins de cultures, des prairies jaunies par la sécheresse de l’été et des zones plantées de pins.

A Batuquito (photo 2) ; à Santa Clara (photo 3)
A Batuquito (photo 2) ; à Santa Clara (photo 3)A Batuquito (photo 2) ; à Santa Clara (photo 3)

A Batuquito (photo 2) ; à Santa Clara (photo 3)

A 14 heures 23, nous faisons halte au lieu-dit Batuquito (72° 23’O, 37° 11’S), près d’un poste des carabiniers. Une piste sablonneuse arrive de l’ouest et coupe l’autoroute panaméricaine. L’endroit paraîtrait banal et sans intérêt si nous n’étions des lecteurs assidus de Jules Verne et de ses Voyages extraordinaires  : nous coupons ici l’itinéraire d’ouest en est suivi par Lord Glenarvan et ses compagnons à travers la Patagonie à la recherche du Capitaine Grant 1. Lieu symbolique s’il en est.

Nous faisons ensuite étape à Santa Clara, au nord-est de la petite ville de Los Angeles, dans un campement de chalets à la lisière d’un bois de pins (72° 17’O, 37° 25’S). La promenade n’est pas très agréable cependant car les chiens de garde sont partout et ils sont bruyants.

 

1: les héros du roman de Jules Verne Les enfants du Capitaine Grant, paru en 1868, recherchent trois naufragés, le Capitaine Grant et deux marins, sur la foi d’un document incomplet trouvé en mer qui mentionne la latitude du naufrage, 37° 11’ S, mais non sa longitude ni son lieu exact. Sur la foi d’une première interprétation du document, ils explorent sans succès la Patagonie chilienne puis argentine du Pacifique à l’Atlantique en suivant le parallèle 37° 11’S. La route panaméricaine que nous suivons du nord au sud n’existait pas à l’époque.

Entre Los Angeles et Temuco (photo 1) ; au musée régional d'Araucanie à Temuco (photos 2 à 4)Entre Los Angeles et Temuco (photo 1) ; au musée régional d'Araucanie à Temuco (photos 2 à 4)
Entre Los Angeles et Temuco (photo 1) ; au musée régional d'Araucanie à Temuco (photos 2 à 4)Entre Los Angeles et Temuco (photo 1) ; au musée régional d'Araucanie à Temuco (photos 2 à 4)

Entre Los Angeles et Temuco (photo 1) ; au musée régional d'Araucanie à Temuco (photos 2 à 4)

Le 5 février, nous traversons tantôt des zones boisées, tantôt de vastes champs de blé fraîchement moissonnés. Le terrain est plus vallonné. A Temuco, nous visitons le petit musée régional d’Araucanie, qui traite la culture mapuche avant la conquête espagnole et la période coloniale. Quelques Indiens mapuche vendent de l’artisanat devant le musée.

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Nous quittons l’autoroute vers le sud-est et faisons étape à Villarica (72° 14’O, 39° 17’S), ancienne ville minière et station balnéaire au bord du lac éponyme. Beaucoup de monde mais intérêt limité.

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Il fait très beau le 6 février, le volcan de Villarica (alt. 2748 m) est bien visible de la ville. Nous prenons le route de Pucón vers l'est, longeons la rive sud du lac et gagnons l’entrée du parc national (alt. 800 m). De là, une piste carrossable nous conduit à la petite station de ski de Pillán (alt. 1230 m), sur les pentes nord-ouest du volcan. Dédaignant le télésiège, nous montons à pied jusqu’au point 71° 58’O, 39° 23’S, alt. environ 1370 m. De légères vapeurs sont visibles au sommet du cratère.

A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)
A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)
A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)
A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)

A Pucón (photo 1 à 6) ; le lac de Villarica vu de sa rive sud (photos 7 et 8); le volcan vu de Villarica (photo 9)

De retour sur la rive du lac en début d’après-midi, nous passons un moment à Pucón. Beaucoup d’animation au cœur de l’été. Au retour vers Villarica, nous essayons de voir un peu le lac mais les accès publics sont peu nombreux et les plages de sable noir très fréquentées.

Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)
Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)
Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)
Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)

Entre Villarica et Valdivia (photos 1 et 2) ; la plage de Los Molinos (photos 3 à 5) ; plages près de San Ignacio (photos 6 à 8) ; l'estuaire de la rivière Valdivia (photo 9)

295ème au 297ème jours, 7 au 9 février, Villarica – Puerto Montt, 432 km

Nous prenons la route vers le sud-ouest le 7 février. Paysage vallonné avec forêts et champs de blé. Nous rejoignons l’autoroute 5 panaméricaine et la quittons 42 kilomètres plus loin. Nous traversons Valdivia sans nous y arrêter et poursuivons pendant 22 kilomètres jusqu’à San Ignacio, sur la côte Pacifique. Belles vues sur l’estuaire de la rivière Valdivia puis sur l’océan avec plusieurs plages de sable gris. Très beau temps mais frais. Beaucoup de circulation.

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Vers 17 heures, nous regagnons Valdivia (73° 14’O, 39° 50’S) où nous faisons étape. C’est une ville étudiante au bord de la rivière, avec une influence allemande résiduelle qui remonte aux colons allemands du 19ème siècle.

Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)
Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)

Zone humide au sud-est de Valdivia (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 à 6)

Le 8 février, nous traversons une zone humide puis à nouveau des collines couvertes de forêt et des champs de blé. La route coupe bientôt le 40ème parallèle ; si nous étions en mer, ce serait le début des quarantièmes rugissants. Nous faisons halte à Osorno, puis à Frutillar, petite bourgade aux allures vaguement suisses avec ses petites maisons de bois. Rien de bien remarquable.

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De là, nous gagnons la rive occidentale du lac Llanquihue (860 km², alt. 70 m). Il fait très beau temps. Belle vue, en face, sur le volcan Osorno enneigé (alt. 2652 m) et quelques sommets plus au nord et plus au sud. Nous faisons étape sur la rive nord-ouest du lac, en surplomb de celui-ci (73° 0’O, 41° 7’S). Toujours de belles vues mais guère de promenade à pied possible faute de sentiers.

Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)
Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)
Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)

Le musée allemand de Frutillar (photo 1) ; à Frutillar (photos 2 et 3) ; entre Frutillar et Llanquihue (photos 4 à 7)

Nous retournons à Frutillar le 9 février. Cette fois-ci, nous visitons le quartier au bord du lac. Il est plus léché et plus germanique que la ville haute visitée la veille, avec une église luthérienne, un musée colonial allemand (sic) et plusieurs jolies maisons.

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Nous longeons la rive du lac vers le sud par une petite route et faisons halte à Llanquihue, autre station balnéaire au bord du lac, avec des plages fréquentées ce dimanche.

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Nous gagnons ensuite Puerto Varas, la cité des roses, bourgade un peu plus importante et très touristique. Un quartier historique des années 1930 avec ses maisons allemandes en bois.

Puerto Montt : la cathédrale (photo 1) ; le front de mer (photo 3)Puerto Montt : la cathédrale (photo 1) ; le front de mer (photo 3)Puerto Montt : la cathédrale (photo 1) ; le front de mer (photo 3)

Puerto Montt : la cathédrale (photo 1) ; le front de mer (photo 3)

Nous gagnons enfin Puerto Montt (72° 56’O, 41° 28’S) où nous faisons étape. C’est une ville assez importante, au nord du golfe de Reloncavi, sans grand charme mais avec une promenade animée en front de mer et une curieuse cathédrale.

298ème jour, 10 février, Puerto Montt – Chaitén, environ 10 km + 180 km en mer

(NB : le texte ci-dessous est en cours de rédaction, il sera complété prochainement.)

La route 7 du Chili, plus connue sous le nom de Carretera Austral, commence à Puerto Montt et va jusqu’à Villa O’Higgins, quelque 1200 kilomètres plus au sud; un prochain article lui sera consacré. Mais elle comporte plusieurs traversées en ferry, dont une de 3 heures 30 pour laquelle nous n’avons pas trouvé de place sauf à naviguer de nuit. Nous nous rabattons donc sur le ferry qui relie directement Puerto Montt à Chaitén en neuf heures.

Départ de Puerto MonttDépart de Puerto MonttDépart de Puerto Montt

Départ de Puerto Montt

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Nous sommes convoqués à 10 heures. Le ferry Argios de l’armement Naviera Austral lève finalement l’ancre à 13 heures 44 (au lieu de midi) après une longue attente et de multiples contrôles. Nous naviguons lentement, à peine douze nœuds, à travers le golfe de Reloncavi, puis le golfe d’Ancud, enfin le chenal d’Apiao. A tribord, l’île de Chiloe, à bâbord les montagnes de la région des lacs, sur le continent. La mer est calme dans ces eaux intérieures.

Nous accostons à Chaitén (72° 42’O, 42, 42° 55’S) à 22 heures 45, avec plus de deux heures de retard. Notre hôtelière, heureusement, nous fait néanmoins bon accueil.

Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)
Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)
Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)

Départ de Chaitén sous la pluie (photos 1 et 2) ; entre Chaitén et Puyuhuapi (photos 3 et 4) ; à Puerto Puyuhuapi (photos 5 à 9)

299ème au 301ème jours, du 11 au 13 février, Chaitén – Coyhaique, 490 km

Nous partons sur la route 7, Carretera Austral, le 11 février par un temps très couvert. La route est en très bon état et la circulation modérée. Nous roulons sans hâte avec de nombreux arrêts, notamment aux lacs Yelcho et Risopatron. Nous faisons étape à Puerto Puyuhuapi (72° 33’O, 44° 19’S), bourgade touristique au fond d’un golfe resserré, le chenal de Puyuhuapi, qui ressemble à s’y méprendre à un autre lac de montagne alors qu’il s’agit ... du Pacifique. Les écriteaux mettant en garde contre les tsunamis rappellent à la réalité.

Journal autour du monde 2025 : 13 – Argentine et Chili, nordJournal autour du monde 2025 : 13 – Argentine et Chili, nord
Journal autour du monde 2025 : 13 – Argentine et Chili, nord

Le 12 février, nous visitons le site le plus connu du parc national Queulat à 22 km au sud de Puyuhuapi. Un sentier très bien tracé mais boueux nous conduit sur une crête vers le nord-ouest jusqu’au belvédère du glacier suspendu (Mirador Ventisquero Colgante, 72° 32’O, 44° 37’S, alt. environ 370 m). C’est une marche de 3,3 kilomètres dans chaque sens si l’on part du parking le plus élevé, un peu plus de 5 kilomètres pour nous. Forte affluence à la mi-journée.

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En descendant, nous gagnons la berge du lac glaciaire Témpanos, qui reçoit les eaux de fonte du glacier. Du belvédère et du lac très belles vues sur la langue du glacier, sa glace bleue et la chute d’eau en contrebas. Mais on peut craindre que ce glacier de basse altitude soit en sursis. Belle forêt humide avec beaucoup de mousses et de fougères.

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Le 13 février, nous traversons la partie méridionale du parc Queulat. Le golfe de Puyuhuapi est plus encaissé et se donne un peu des airs de fjord. Belle forêt, cascades, vue sur les sommets voisins dont certains sont enneigés malgré leur faible hauteur. Une courte portion de route non revêtue, un col à 550 mètres. Une fois sortis du parc, succession de forêts et de pâturages. Nous coupons le 45ème parallèle et sommes désormais plus proches du pôle sud que du Milieu du monde en Equateur. Après Villa Maňihuales, nous quittons temporairement la route 7 qui n’est plus revêtue et faisons un détour vers l’ouest en nous rapprochant de Puerto Aysén (routes X-50 puis 240 CH).

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Nous faisons étape à Coyhaique (72° 5’O, 45° 34’S). C’est une petite ville, 58 000 habitants, mais la seule ville digne de ce nom sur la Carretera Austral au sud de Puerto Montt. Le dépaysement est net après les villages traversés depuis Chaitén. Nous faisons vidanger la voiture pour la troisième et en principe dernière fois depuis le départ d’Europe.

Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)
Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)
Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)

Le Cerro Castillo (photo 3) ; les rivières Ibaňez (photo 5) et Murta (photo 6)

302ème et 303ème jours, 14 et 15 février, Coyhaique – Puerto Guadal et excursion dans la Vallée des explorateurs, 400 km

Très beau temps toute la journée le 14 février. Au départ de Coyhaique, la route 7 passe par une région de pâturages assez peuplée. Puis elle traverse le parc national Cerro Castillo. Belles vues sur ce massif montagneux et la cordillère éponyme. La route longe la rivière Ibaňez puis la rivière Murta, d’une belle couleur verte par beau temps. Elle est très pittoresque mais le revêtement cesse 113 kilomètres après Coyhaique ; les 80 derniers kilomètres se font sur du gravier, avec beaucoup de poussière car la circulation est assez importante.

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Nous faisons étape à Puerto Murta (72° 40’O, 46° 27’S), où nous découvrons le lac Général Carrera. Ce grand lac, 1850 kilomètres carrés, est partagé avec l’Argentine qui le désigne comme le lac Buenos Aires.

Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)
Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)
Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)

Le Glacier des explorateurs (photo 1) ; le lac Bayo (photo 2) ; "forêt morte" (photo 4) ; lac Tranquillo (photo 6)

Nous gagnons Puerto Rio Tranquillo le 15 février. Le bateau qui aurait dû nous conduire sur le lac étant complet, nous prenons la route X-728 vers le nord-ouest sur 52 kilomètres. Elle n’est pas revêtue mais de bonne qualité et nous sommes presque seuls. La route longe les lacs Tranquillo et Bayo avec de belles vues sur les sommets environnants. De l’entrée du parc Lago San Rafael, un sentier nous conduit en quelques minutes à un belvédère d’où l’on peut voir l’extrémité du Glacier des explorateurs. Il n’est cependant pas possible de marcher jusqu’au glacier, ceci suppose la présence d’un guide habilité.

A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)
A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)
A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)

A Puerto Tranquillo (photo 1) ; excursion à la "chapelle de marbre" (photos 2 à 7)

De retour à Puerto Tranquillo, nous embarquons avec un groupe pour admirer les curiosités géologiques situées un peu plus au sud : la « chapelle de marbre », la « cathédrale » et quelques autres . Quelques condors planent dans les hauteurs. C’est un beau spectacle mais les inévitables séances de selfies sont un peu longues. Le vent se lève vers 16 heures et la navigation est un peu agitée au retour.

Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.
Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.
Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.

Entre Puerto Tranquillo et Puerto Guadal (photos 1 à 4) ; à Puerto Guadal (photos 5 à 7) ; nous ne sommes plus si loin d'Ushuaia.

Nous reprenons ensuite la route 7 vers le sud jusqu’au lieu dit El Maiten avec de très belles vues mais beaucoup de poussière. A El Maiten, la route CH 265 nous conduit au village de Puerto Guadal (72° 42’O, 46° 51’S), au bord du lac, où nous faisons étape.

Le massif du Mont Saint Valentin alias Saint Clément (photo 1) ; entre Puerto Guadal et Chile Chico (photos 2 et 3)
Le massif du Mont Saint Valentin alias Saint Clément (photo 1) ; entre Puerto Guadal et Chile Chico (photos 2 et 3)Le massif du Mont Saint Valentin alias Saint Clément (photo 1) ; entre Puerto Guadal et Chile Chico (photos 2 et 3)

Le massif du Mont Saint Valentin alias Saint Clément (photo 1) ; entre Puerto Guadal et Chile Chico (photos 2 et 3)

304ème jour, 16 février, Puerto Guadal – Perito Moreno, Argentine, 185 km

Nous reprenons la route CH 265 et longeons la rive sud du lac Général Carrera. C’est une route non revêtue sauf de courts tronçons, avec de belles vues surplombantes sur le lac et les massifs montagneux vers l’ouest et le nord. C’est une route en montagnes russes qui escalade plusieurs collines et montagnes avec parfois des passages étroits et des pentes raides. Peu de circulation heureusement.

A Chile Chico (photos 1 et 2) ; le poste-frontière chilien de Río Jeinemini (photo 3)A Chile Chico (photos 1 et 2) ; le poste-frontière chilien de Río Jeinemini (photo 3)A Chile Chico (photos 1 et 2) ; le poste-frontière chilien de Río Jeinemini (photo 3)

A Chile Chico (photos 1 et 2) ; le poste-frontière chilien de Río Jeinemini (photo 3)

Après un déjeuner venteux à Chile Chico, au bord du lac, nous arrivons au poste frontière de Río Jeinemini peu après 14 heures. Les formalités de sortie du Chili et d’entrée en Argentine sont faciles et ne durent que quelques minutes.

La Carretera Austral fera l’objet d’un prochain article.

A suivre

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