Journal autour du monde 2025 : 12 – Bolivie

Publié par Ding

Le poste-frontière bolivien de Kasani

Le poste-frontière bolivien de Kasani

Suite de : Journal autour du monde 2024 : 11 – Pérou

277ème et 278ème jours, 20 et 21 janvier, Puno, Pérou - La Paz, 300 km

Les formalités de sortie du Pérou et d’entrée en Bolivie se font en une demi-heure à peine avec une grande gentillesse. C’est la frontière terrestre la plus rapide et agréable que nous ayons franchie jusqu’à présent. Nous avançons nos montres d’une heure : la Bolivie est à TU-4, cinq heures de retard sur l’heure française d’hiver.

Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)
Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)
Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)

Ruines de Kopacati (photos 1 et 2) ; le port de Copacabana (photos 3 à 5) ; la cathédrale de Copacabana (photos 6 à 8)

Nous déjeunons en bordure du petit site archéologique inca de Kopacati, à côté de l’aéroport, et arrivons à Copacabana (69° 5’O, 16° 10’S, alt. 3825 m) à 14 heures 30. Cette petite ville au bord du lac – à ne pas confondre avec le célèbre quartier du même nom à Rio de Janeiro – attire les touristes boliviens et étrangers. Son attrait est pourtant limité. Une cathédrale de style mauresque de proportions imposantes mais la statue de la Vierge qui y est vénérée n’est pas visible lors de notre visite.

Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)
Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)
Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)

Départ de Copacabana (photo 1) ; vues sur le lac Titicaca (photos 2, 3 et 7) ; franchissement du détroit de Tiquina (photos 4 à 6)

Nous reprenons la route nationale 2 le 21 janvier. Celle-ci s’élève jusqu’à 4200 mètres avec de très belles vues sur le lac par beau temps. Entre les villages de San Pedro et San Pablo de Tiquina, il faut traverser un détroit en bac, ce qui prend dix minutes. Nous quittons la rive du lac peu après et le paysage devient un altiplano sans grand intérêt. L’entrée dans La Paz est longue et difficile avec deux marchés très denses à traverser. Nous nous installons enfin à proximité du centre historique (68° 8’O, 16° 30’S, alt. environ 3620 m).

La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)
La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)
La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)
La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)

La Paz : vues générales (photos 1 et 2) ; rue Linares (photo 3) ; église (photo 4) et couvent San Francisco (photo 5) ; musée national des arts; dans une demeure baroque de 1775 (photo 6) ; monument à Pedro Domingo Murillo, révolutionnaire indépendantiste (photo 7) ; vue partielle de la cathédrale Notre Dame de la paix (photo 8) ; le grand hôtel Paris (photo 9)

La Paz est une capitale de montagne, très étendue, avec des pentes impressionnantes et plusieurs lignes de téléphériques urbains. Elle est embouteillée et polluée, avec des milliers de minibus. Nous arpentons le centre historique l’après-midi, avec plusieurs bâtiments dignes d’intérêt mais une absence complète d’unité dans l’architecture et l’urbanisme. A l’image de l’ancienne cathédrale, les édifices historiques datent pour la plupart du 19ème siècle. La pauvreté est souvent visible dans les rues.

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279ème au 281ème jour, 22 au 24 janvier, La Paz – Tupiza, 786 km

Quitter La Paz est aussi compliqué qu’y entrer. Les pentes sont si fortes qu’il faut utiliser à deux reprises la vitesse lente de notre 4x4. A 3,8 km de l’hôtel, en pleine ville, nous sommes à 4050 mètres avec une vue plongeante sur la ville. Deuxième complication, la pénurie de carburant : longues files d’attente devant les stations approvisionnées, l’une d’elles refuse de nous servir à cause de notre voiture étrangère.

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Nous quittons enfin la ville sur la route 1, à quatre voies. Le paysage est un altiplano monotone, avec tout de même quelques champs cultivés. Nous arrivons à Oruro (67° 6’O, 17° 58’S, alt. 3730 m) vers 13 heures 30. A notre soulagement, une station service accepte de nous servir ; au prix international, plus du double du prix local..

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Ville minière fondée en 1606, Oruro manque de charme. Ambiance agréable tout de même sur la place centrale (place du 10 février). La ville est dominée par une statue moderne monumentale de la Vierge, la plus grande du monde paraît-il, desservie par un téléphérique.

Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)
Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)
Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)

Au sud d'Oruro (photo 1) ; la queue pour l'essence à Challapata (photo 2) ; entre Challapata et Chita (photos 3 à 8 - des flamants roses sobt visibles sur la photo 7)

Nous reprenons la route 1 puis la route 30 vers le sud le 23 janvier. Elle est à deux voies mais en bon état. Paysage d’altiplano cultivé, assez banal, au début. Le lac Uru Uru puis le lac Poopó sont visibles dans le lointain. Nous renonçons à faire le plein de carburant à Challapata tant la file d’attente est longue. Le paysage devient ensuite désertique et plus beau, avec quelques montagnes enneigées émergeant des nuages vers l’est. Plusieurs troupeaux de moutons et de lamas.

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Nous découvrons le salar d’Uyuni dans le lointain un peu après Chita et nous y rendons à cinq kilomètres à l’est de Colchani. Ce désert salé de plus de 10 500 kilomètres carrés est un lac saisonnier dont les sédiments sont majoritairement composés de sel blanc ou coloré en brun. Le salar contient quelque 40 pour cent des réserves mondiales de lithium. C’est un spectacle remarquable avec les effets de mirage ou de miroir sur les parties couvertes d’eau, comme cela se produit à cette période de l’année, la plus pluvieuse. Mais c’est aussi une cohue touristique avec des dizaines de 4x4 et des centaines de touristes amenés d’Uyuni par des agences. Par prudence, nous évitons de rouler dans le sel couvert d’eau, d’autant plus que l’orage menace.

D'autres photos du salar sont visibles sur notre album.

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Nous arrivons à Uyuni vers 13 heures 30. Il nous faut quatre heures pour trouver une station qui vende du carburant aux voitures étrangères, faire la queue à la pompe, puis trouver notre hôtel. Les rues sont des fondrières. Nous nous installons enfin près du centre (66° 49’O, 20° 28’S, alt. 3670 m). Très peu à voir hormis une petite rue piétonne. Avec tout ce temps perdu, nous ne pouvons plus explorer les environs d’Uyuni comme nous l’avions prévu.

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Nous essayons de visiter un peu les environs d’Uyuni le 24 janvier et perdons beaucoup de temps avec des rues impraticables et les erreurs de notre GPS. Nous trouvons néanmoins le cimetière des trains avec de vieilles locomotives en ruines.

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Nous prenons ensuite la route 21 vers le sud-est, dans une région semi-désertique avec des vues spectaculaires par endroits. Nous passons au sud-ouest du Mont Tanza (alt. 5805 m) puis du Cholorque (alt. 5614 m). La route culmine à 4140 mètres à 140 kilomètres d’Uyuni. Nous déjeunons à côté de La Poronga, curiosité géologique (photo 8 ci-dessus).

Sur la place de l'indépendance de Tupiza (photos 1 et 2) ; devant l'école des beaux arts (photo 3)Sur la place de l'indépendance de Tupiza (photos 1 et 2) ; devant l'école des beaux arts (photo 3)Sur la place de l'indépendance de Tupiza (photos 1 et 2) ; devant l'école des beaux arts (photo 3)

Sur la place de l'indépendance de Tupiza (photos 1 et 2) ; devant l'école des beaux arts (photo 3)

Nous arrivons à Tupiza (65° 43 O, 21° 27’S, alt. 2950 m) peu après 14 heures. C’est une petite ville avec une place de l’indépendance tranquille et agréable.

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282ème jour, 25 janvier, Tupiza – Humahuaca, Argentine, 260 km

Nous quittons Tupiza sans trouver de carburant. La route 14 descend la vallée encaissée de la rivière Tupiza puis remonte sur un plateau vers 3300 mètres. Nous arrivons à la frontière (Villazon – La Quiaca) à 9 heures 45. Nous trouvons du carburant à Villazon après recherche.

Le poste-frontière de Villazon et le pont frontalierLe poste-frontière de Villazon et le pont frontalier

Le poste-frontière de Villazon et le pont frontalier

Les formalités de sortie de Bolivie et d’entrée en Argentine ne posent pas de difficulté mais se font dans un ordre inhabituel : migration Bolivie, puis migration Argentine, puis douane Argentine et enfin douane Bolivie. On nous réclame une taxe bolivienne minime juste après que nous avons changé nos dernier bolivianos … Le tout dure 2 heures 15.

Une plaque rappelle qu’Ernesto « Che » Guevara a franchi cette frontière le 10 juin 1953 « au début de son chemin révolutionnaire ». Nous sommes en bonne compagnie.

A suivre.

#adm888

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