Journal autour du monde 2024 : 11 - Pérou

Publié par Ding

Le poste-frontière péruvien de la Balsa

Le poste-frontière péruvien de la Balsa

Suite de : Journal autour du monde 2024 : 10 – Colombie – Equateur

247ème au 249ème jours, 21 au 23 décembre, Zumba, Equateur – Chachapoyas et excursion à Yalape, 383 km + 34 km en taxi

Les formalités d’entrée au Pérou le 21 décembre ne soulèvent aucune difficulté pour moi ni pour la voiture. Elles sont gratuites. Un nouveau permis d’importation m’est délivré. Il est interdit d’importer des fruits et légumes au Pérou mais l’agent du contrôle phyto-sanitaire ferme les yeux sur un poivron et deux petites pommes prévus pour le déjeuner.

San Ignacio (photo 1) ; rizière expérimentale en aval de San Ignacio (photo 2) ; la rivière Chinchipe (photo 3)San Ignacio (photo 1) ; rizière expérimentale en aval de San Ignacio (photo 2) ; la rivière Chinchipe (photo 3)San Ignacio (photo 1) ; rizière expérimentale en aval de San Ignacio (photo 2) ; la rivière Chinchipe (photo 3)

San Ignacio (photo 1) ; rizière expérimentale en aval de San Ignacio (photo 2) ; la rivière Chinchipe (photo 3)

La route 5N est large, goudronnée et presque sans trous ce qui est un grand changement après les routes et pistes du sud de l’Equateur. Il fait en revanche chaud (34° en milieu de journée) dans ces basses vallées entre 500 et 700 mètres. La route passe à côté de San Ignacio. En descendant la vallée de la rivière Chinchipe jusqu’à Jaén, j’ai la surprise de traverser une région de rizières inondées malgré l’aridité des montagnes. Le développement de la riziculture est financé par le gouvernement régional pour créer des emplois. J’arrive à Jaén (78° 48’O, 5° 43’S, alt. environ 840 m) vers 13 heures 30.

Jaén : la cathédrale (photo 1) ; crèche de Noël sur la Plaza de Armas (photo 2)Jaén : la cathédrale (photo 1) ; crèche de Noël sur la Plaza de Armas (photo 2)
Jaén : la cathédrale (photo 1) ; crèche de Noël sur la Plaza de Armas (photo 2)Jaén : la cathédrale (photo 1) ; crèche de Noël sur la Plaza de Armas (photo 2)

Jaén : la cathédrale (photo 1) ; crèche de Noël sur la Plaza de Armas (photo 2)

La ville n’est pas très séduisante au premier contact. Chaude, poussiéreuse dès qu’on sort des rues asphaltées, parcourue par des nuées de moto-taxis.

Rizières au pied des Andes (photos 1 et 4) ; la rivière Maraňón (photos 2 et 3) ;Rizières au pied des Andes (photos 1 et 4) ; la rivière Maraňón (photos 2 et 3) ;
Rizières au pied des Andes (photos 1 et 4) ; la rivière Maraňón (photos 2 et 3) ;Rizières au pied des Andes (photos 1 et 4) ; la rivière Maraňón (photos 2 et 3) ;

Rizières au pied des Andes (photos 1 et 4) ; la rivière Maraňón (photos 2 et 3) ;

Je continue sur la route 5N le 22 décembre. Elle est parfaitement revêtue au début, moins bien ensuite dans la montagne. A nouveau des rizières inondées alors que les collines sont sèches. 22 kilomètres après Jaén, spectacle impressionnant d’un camion chargé de maïs en flammes que le conducteur essaie de déplacer au péril de sa vie. Onze kilomètres plus loin, un pont suspendu, et même deux car un ancien pont est toujours là, sur la rivière Maraňón. C’est une grande rivière, 1 570 kilomètres de long jusqu’à son confluent avec la rivière Ucayali, point en aval duquel les deux rivières deviennent le fleuve Amazone. En forçant un peu le trait, je traverse donc l’Amazone.

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Après Bagua Grande (alt. 550 m), la route remonte la vallée de la rivière Utcubamba et s’élève peu à peu. Certains passages très encaissés sont de véritables gorges. A Pedro Ruiz, bifurcation vers le sud-est par les routes 08 C puis 08B. Nouvelles gorges. J’arrive à Chachapoyas vers 13 heures et m’installe dans un hôtel dans un bois d’eucalyptus, au sud de la ville (77° 52’O, 6° 15’S, alt. 2400 m).

Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)
Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)
Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)
Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)

Chachapoyas : vue générale (photo 1) ; la Plaza de Armas (photo 2) ; la cathédrale Saint Jean-Baptiste (photo 3) ; rue du commerce (photos 4 à 6) ; le marcé central (photo 7) ; l'église du Seigneur de la bonne mort, ex-église Saint Lazare (photo 9)

Chef lieu de la province d’Amazonas, Chachapoyas fut fondée sous le nom de San Juan de la Frontera de los Chachapoyas en 1538 et s’est installée sur son site actuel vers 1545. La ville a été presque entièrement détruite par un séisme en 1928. Les constructions traditionnelles en adobe ont presque disparu au profit d’une brique bon marché très laide. Dans le quartier historique, les maisons sont cependant peintes en blanc, ce qui préserve les apparences d’une ville coloniale. Avec la fraîcheur due à l’altitude et une pluviosité modérée, la ville est agréable.

Le site de Yalape (photo 1) ; vues ur les vallées environnantes (photos 2 et 3)Le site de Yalape (photo 1) ; vues ur les vallées environnantes (photos 2 et 3)
Le site de Yalape (photo 1) ; vues ur les vallées environnantes (photos 2 et 3)Le site de Yalape (photo 1) ; vues ur les vallées environnantes (photos 2 et 3)

Le site de Yalape (photo 1) ; vues ur les vallées environnantes (photos 2 et 3)

Le 23 décembre un taxi me conduit sur le site archéologique de Yalape, à 17 kilomètres par la route de Chachapoyas, quatre kilomètres avant le village de Levanto. La route 110 n’est pas encore goudronnée mais des travaux sont en cours. Elle ne pose aucune difficulté par temps sec, devient glissante quand il pleut. On franchit un seuil vers 2900 m. Vues dégagées sur les vallées vers le sud. Sur le site de Yalape, voir l'article.

Entre Chachapoyas et Nuevo Tingo (photos 1 et 2) ; l'église de Nuevo Tingo (photo 3)Entre Chachapoyas et Nuevo Tingo (photos 1 et 2) ; l'église de Nuevo Tingo (photo 3)Entre Chachapoyas et Nuevo Tingo (photos 1 et 2) ; l'église de Nuevo Tingo (photo 3)

Entre Chachapoyas et Nuevo Tingo (photos 1 et 2) ; l'église de Nuevo Tingo (photo 3)

250ème et 251ème jours, 24 et 25 décembre, Chachapoyas – Cajamarca, 357 km

Je quitte Chachapoyas le 24 par la route 110 prise hier. Après Yalape, je continue vers Levanto et Nuevo Tingo. Quelques tronçons sont asphaltés, le reste ne pose pas de difficulté sérieuse.

J’arrive au parking du télécabine de Kuelap à 9 h 15 et consacre la matinée à ce site remarquable. Voir l’article.

La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)
La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)
La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)

La vallée de la rivière Utcubamba (photos 1 à 3) ; à Leimebamba (photos 4 à 9)

Je poursuis l’après-midi vers le sud sous une petite pluie. La route 08B, qui remonte le cours supérieur de la rivière Utcubamba, est jolie mais étroite et très dégradée, avec beaucoup de trous très profonds. Il faut deux heures pour parcourir 50 kilomètres. L’habitat est mieux conservé qu’à Chachapoyas, les constructions en adobe restent assez nombreuses dans les villages. Je fais étape à Leimebamba (77° 48’O, 6° 43’S, alt. environ 2250 m), village assez joli avec une église en pierres apparentes dans le style du pays.

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Le 25, je prends la route à 7 heures 5. Elle est toujours très mauvaise, étroite et pleine de trous. Je parcours 25 kilomètres la première heure, à peine plus les suivantes. A 29 kilomètres, le col Calla Calla à 3600 mètres. Longue descente ensuite avec de nombreux passages très étroits et en surplomb de précipices. Heureusement, il n’y a presque aucune circulation ce matin de Noël.

La rivière Maraňon (photo 1) ; Celendín (photo 3)La rivière Maraňon (photo 1) ; Celendín (photo 3)La rivière Maraňon (photo 1) ; Celendín (photo 3)

La rivière Maraňon (photo 1) ; Celendín (photo 3)

La route descend jusqu’au pont de Balsas (alt. 1070 m) sur la rivière Maraňon, le futur Amazone déjà traversé le 22. Elle remonte ensuite. Le revêtement est maintenant très bon mais la route toujours très étroite et les croisements problématiques à cause des précipices. Un col à 3130 mètres dix kilomètres avant Celendín. Après Celendín, la route devient large et de bonne qualité. Un col à 3700 mètres. J’arrive à Cajamarca (78° 31’O, 7° 9’S, alt. 2750 m) après plus de huit heures de conduite.

Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)
Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)
Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)

Cajamarca : vue générale (photo 1) ; la cathédrale (photo 2) ; sur la place d'armes (photos 3 et 4) ; l'église San Francisco (photo 5) ; l'église de Belén (photo 7)

Cajamarca, capitale provinciale, fut conquise par les Incas au 15ème siècle puis par Pizarre en 1532. Capturé par les Espagnols, le roi Atahualpa y fut détenu, paya une lourde rançon en or et fut néanmoins exécuté. De son passé colonial, la ville a gardé une vaste place d‘armes flanquée de deux églises imposantes et un joli quartier historique. Nombre de belles demeures avec des portes ornées. Beaucoup de monde cet après-midi de Noël dont des ruraux en ponchos et chapeaux à larges bords.

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252ème et 253ème jours, 26 et 27 décembre, Cajamarca - Huaraz, 678 km

Au vu des mauvaises routes des derniers jours, je renonce à continuer sur les petites routes de montagne comme je l’avais envisagé et décide de rejoindre la côte ce 26 décembre. La route 08 franchit un col à 3050 mètres et descend ensuite vers la mer en longeant le fleuve Jequetepeque. Un grand lac artificiel, Gallito Ciego. Au dessous de 800 mètres on retrouve les rizières où le repiquage est en cours et même quelques vignes.

A Ciudad de Dios (photo 1) ; dunes de sable entre Ciudad de Dios et Paiján (photo 2) : plage proche de Trujillo (photo 3)A Ciudad de Dios (photo 1) ; dunes de sable entre Ciudad de Dios et Paiján (photo 2) : plage proche de Trujillo (photo 3)A Ciudad de Dios (photo 1) ; dunes de sable entre Ciudad de Dios et Paiján (photo 2) : plage proche de Trujillo (photo 3)

A Ciudad de Dios (photo 1) ; dunes de sable entre Ciudad de Dios et Paiján (photo 2) : plage proche de Trujillo (photo 3)

A Ciudad de Dios, petite ville sale et poussiéreuse, Saint Augustin serait déçu, la route 08 prend fin et je retrouve la route panaméricaine (01N) dont je m’étais écarté depuis Cuenca en Equateur. Elle est tantôt à deux, tantôt à quatre voies avec des bas-côtés jonchés d’ordures. Une zone désertique avec de la pierraille et quelques dunes de sable. Contrôle de police dix kilomètres avant Paiján. Mon permis de conduire et mon assurance sont vérifiés. Je suis verbalisé pour avoir conduit en feux de position et non en feux de croisement sur une route nationale. Pourtant seule une minorité de conducteurs applique la règle. Juste avant Trujillo je retrouve le Pacifique que je n’avais pas vu depuis mon départ de Panama le 15 novembre.

Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))
Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))
Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))
Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))

Trujillo : sur la place d'armes (photos 1 à 5, avec la mairie sur la photo 1, la cathédrale sur les photos 2 et 3, l'église des jésuites sur la photo 4, l'archevêché sur la photo 5) ; l'église de Belén (photo 6) ; l'église San Francisco (photo 8))

Trujillo (79° 2’O, 8° 8’S), qui fut à deux reprises capitale du Pérou, n’est pas globalement une belle ville mais sa places d’armes peinte de couleurs vives et les rues voisines du centre historique comportent plusieurs églises et édifices intéressants. Trujillo se flatte d’être la capitale culturelle du Pérou.

Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)
Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)
Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)

Chan Chan, parties non restaurées (photos 1 à 3) ; le palais de Nik An (photos 4 à 8)

La journée du 27 décembre commence par une visite au site archéologique de Chan Chan, à l’ouest de Trujillo. Cette cité très vaste (vingt kilomètres carrés) fut construite par l’empire chimú vers 1300 et a logé jusqu’à 60 000 personnes. C’était une ville riche que les Espagnols ont mise au pillage. Les murs en terre cuite ont beaucoup souffert des intempéries mais le palais central Nik An a été restauré, un peu trop peut-être, et ses bas-reliefs reconstitués. On prend ainsi la mesure de la grandeur et du faste de cette cité.

Le désert côtier entre Trujillo et Casma ; l'océan est visible près de Chimbote  sur la photo  3Le désert côtier entre Trujillo et Casma ; l'océan est visible près de Chimbote  sur la photo  3Le désert côtier entre Trujillo et Casma ; l'océan est visible près de Chimbote  sur la photo  3

Le désert côtier entre Trujillo et Casma ; l'océan est visible près de Chimbote sur la photo 3

Je quitte Truillo à 10 heures et longe la côte jusqu’à Casma en passant par Chimbote par la route 01N panaméricaine, tantôt à deux, tantôt à quatre voies. Cet itinéraire traverse un désert côtier de sable et de rocaille, malheureusement jonché d’ordures. Les zones irriguées sont cultivées, principalement en canne à sucre. L’océan est visible à quelques endroits.

Sur la route 14 entre Casma et HuarazSur la route 14 entre Casma et HuarazSur la route 14 entre Casma et Huaraz

Sur la route 14 entre Casma et Huaraz

A Casma, je bifurque vers l’est par la route 14, moins large mais moins chargée. C’est une longue montée en lacets, plus de cent kilomètres du niveau de la mer à 3950 mètres, dans un brouillard épais la plupart du temps. Dans ces conditions, ce n’est pas une route facile. Après le col, descente sous la pluie jusqu’à Huaraz (77° 32’O, 9° 32’S, alt. 3090 m) où j’arrive à la nuit tombante.

Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)
Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)

Huaraz : vue générale avec la cordillère noire en arrière-plan (photo 1) ; la place d'armes (photo 2) ; l'église du Seigneur de la solitude reconstruite après le séisme de 1970 (photo 4), la rue Jose Olaya, seule rescapée du séisme (photo 5)

254ème et 255ème jours, 28 et 29 décembre, séjour à Huaraz et excursion au lac Churup, 40 km

Située dans une vallée entre la cordillère blanche et la cordillère noire, Huaraz a pour principal attrait sa situation géographique. Par beau temps, on peut parait-il voir les sommets enneigés de la cordillère blanche : le mont Huascarán culmine à 6768 mètres. A la saison sèche, randonneurs et andinistes viennent par milliers gravir les montagnes alentour. En saison humide, les sommets sont invisibles et les visiteurs moins nombreux. La ville a été dévastée en 1970 par un séisme et une inondation qui en est résultée. Une seule rue vaguement historique a été épargnée, le reste a été reconstruit sans grâce.

Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
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Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)
Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)

Statuaire recuay (NB : diaporama, laissez le temps de faire défiler les images)

Le musée archéologique mérite cependant une visite car la région Ancash, dont Huaraz est le chef-lieu, est peuplée depuis dix mille ans et a livré de nombreux vestiges. En particulier, les statues, stèles et linteaux anthropomorphes ou zoomorphes (surtout des félins) de la civilisation recuay qui s’est développée de 200 à 600.

Entre Huaraz et Pitec (photos 1 et 2) ; le site archéologique de Chullpas (photo 3)Entre Huaraz et Pitec (photos 1 et 2) ; le site archéologique de Chullpas (photo 3)Entre Huaraz et Pitec (photos 1 et 2) ; le site archéologique de Chullpas (photo 3)

Entre Huaraz et Pitec (photos 1 et 2) ; le site archéologique de Chullpas (photo 3)

Le 29 décembre je quitte Huaraz vers l’est et m’élève par la route 14A. Celle-ci traverse des villages, des bois d’eucalyptus puis des alpages. Un petit site archéologique de l’époque recuay, Chulpass (alt. environ 3400 m). Des sommets apparaissent et disparaissent avec le mouvement des nuages.

La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)
La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)
La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)

La montée vers le lac Churup (photoas 1 à 3) ; le lac (photos 4 et 5) ; le mont Churup (photo 6) ; le massif du Huantsán (photo 7)

Je laisse la voiture au hameau de Pitec (alt. 3850 m) et m’élève vers le nord-est à 40° par un chemin très bien tracé. Un poste de contrôle à l’entrée du parc national de Huascarán vers 4100 mètres. Un lieu de bivouac à 4373 m. La côte finale, dans les moraines glaciaires et les arbres queňua (polypepis incana), est assez raide mais les passages rocheux qu’il faut escalader sont équipés de câbles et de pitons. J’arrive à 12 heures 5 au lac Churup (77° 26’O, 9° 29’S, alt. 4465 m) se trouvent une dizaine de randonneurs. Je suis de loin le doyen d’âge. Beau lac glaciaire. Les nuages se dissipent brièvement pour laisser entrevoir le mont Churup (alt. 5493 m), avec un petit glacier, qui domine le lac au nord-est. Le mont Huantsán (alt. 6395 m) est visible plus loin est-sud-est. Belle excursion favorisée par un assez beau temps.

La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)
La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)

La cordillère blanche vue au sud de Huaraz (photos 1 à 4) ; le lac Conococha (photo 5) ; vallée du fleuve Fortaleza prise de la route 16 (photo 6)

256ème et 257ème jours, 30 et 31 décembre, Huaraz - Lima, 432 km

Je quitte Huaraz vers le sud le 30 par la route 03N qui remonte la vallée de Huaylas. C’est dans l’ensemble une mauvaise route, il faut slalomer entre des trous très profonds. Quand les nuages se dissipent on voit les sommets enneigés de la cordillère blanche. La route monte pendant 82 kilomètres jusqu’au village de Conococha (alt. environ 4100 m) qui domine un petit lac. Je bifurque au sud-ouest sur la route 16, de meilleure qualité, pour une descente de 120 kilomètres jusqu’à Paramonga, au niveau de la mer, où l’on rejoint la route 01N panaméricaine. Quelques cultures irriguées en fond de vallée mais les montagnes autour sont très arides.

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Près de Paramonga, une ancienne forteresse de trente mètres de haut en adobe domine la route et l’océan. Elle a été construite par l’empire chimú de 1100 à 1400 et a été occupée par les Incas de 1440 à 1532. Des traces de peinture suggèrent qu’elle était polychrome. La pyramide centrale est flanquée de deux édifices plus petits, le tout solidement fortifié.

Baranca : la place centrale (photos 1 et 2) ; monument en hommage aux animaux de compagnie abandonnés (photo 3) ; la plage (photo 4)Baranca : la place centrale (photos 1 et 2) ; monument en hommage aux animaux de compagnie abandonnés (photo 3) ; la plage (photo 4)
Baranca : la place centrale (photos 1 et 2) ; monument en hommage aux animaux de compagnie abandonnés (photo 3) ; la plage (photo 4)Baranca : la place centrale (photos 1 et 2) ; monument en hommage aux animaux de compagnie abandonnés (photo 3) ; la plage (photo 4)

Baranca : la place centrale (photos 1 et 2) ; monument en hommage aux animaux de compagnie abandonnés (photo 3) ; la plage (photo 4)

Je poursuis quelques kilomètres et fais étape à Barranca (77° 46’O, 10° 45’S). Une forte houle vient battre la plage. Les côtes du Pérou et de l’Equateur subissent actuellement un phénomène inhabituel : une houle, qui trouve son origine dans le Pacifique nord, engendre des vagues de deux à quatre mètres de haut qui ont causé des dégâts sur la côte et aux flottes de pêche. Ici, les bateaux de pêche se sont réfugiés au large.

Près de Huacho (photo 1) ; grues du port de Chancay (photo 2) ; la côte entre Chancay et Lima (photo 3)Près de Huacho (photo 1) ; grues du port de Chancay (photo 2) ; la côte entre Chancay et Lima (photo 3)Près de Huacho (photo 1) ; grues du port de Chancay (photo 2) ; la côte entre Chancay et Lima (photo 3)

Près de Huacho (photo 1) ; grues du port de Chancay (photo 2) ; la côte entre Chancay et Lima (photo 3)

La route panaméricaine me conduit à Lima le 31 décembre matin. Elle est à quatre voies, sans trop de circulation sauf à l’approche la capitale. Quelques vues sur l’océan, très embrumées. Certaines portions de côte sont irriguées et cultivées – canne, maïs, fruits et légumes  -, le reste est désertique. Quatre-vingt kilomètres au nord de Lima, la route passe à Chancay où la Chine a investi dans un vaste port pour commercer avec l’Amérique du sud dans le cadre des routes de la soie. Gagner Lima se mérite : quarante kilomètres de faubourgs puis le centre à traverser. J’arrive avec soulagement au sud du centre historique, dans le quartier de La Victoria (77° 1’O, 12° 5’S) où je vais passer les prochains jours.

Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)
Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)

Dans le quartier de Lince, à Lima, le 31 décembre (sauf photo 3, le 1er janvier)

Le jaune est visiblement la couleur du nouvel an : on vend ici des fleurs jaunes, des guirlandes et toutes sortes d’accessoires jaunes pour les festivités de cette nuit. Quand la nuit tombe au Pérou ce 31 décembre, l’année 2025 a déjà commencé en Europe et dans une grande partie du monde. A tous les lecteurs de ce journal, nous souhaitons une bonne année.

Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)
Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)

Lima : les quartiers de Rímac et de Letitia, au nord du canal (photos 1 et 2) ; le canal Rímac (photo 3), fouilles sur les anciennes murailles (photo 4) ; vestige pré-hispanique dans le quartier de La Victoria (photo 5)

258ème au 261ème jours, 1er au 4 janvier 2025, séjour à Lima, 54 km

Lima, avec quelque dix millions d’habitants, est peut-être la plus grande ville du monde construite dans un désert. Comme elle compte peu d’immeubles de grande hauteur, elle s’étend très loin et gagne sur le désert qui se venge en lui envoyant sa poussière. Son climat est pourtant assez frais, humide et brumeux car la ville est proche du Pacifique et le courant froid de Humboldt empêche les températures de monter au-delà de 24 ou 25° C.

La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)
La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)
La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)
La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)

La place d'armes de Lima (photos 1 à 5) avec la cathédrale (photo 3), l'archevêché (photo 4), le palais du gouvernement -photo 5) ; le palais du Congrès (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 8) ; l'école des beaux-arts (photo 9)

Le centre historique a pour cœur la place d’armes, dite aussi Plaza Mayor. Ce vaste quadrilatère est au cœur du pouvoir politique et religieux depuis sa création par Pizarre au 16ème siècle. Le Palais du gouvernement donne sur la place, la cathédrale aussi, le Congrès du Pérou occupe un palais un peu plus à l’est. Le patrimoine historique est très divers, avec des édifices du 16ème au 20ème siècles. Dès que l’on s’éloigne un peu de la place d’armes l’état des bâtiments se dé grade, la pauvreté se fait visible et les ordures jonchent les rues. Le centre historique est en effet entouré de quartiers pauvres. Les classes riches et moyennes se sont depuis longtemps réinstallées plus au sud.

Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou
Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou

Après les réjouissances du nouvel an et les 75 incendies causés par des pétards et engins d’artifice, le centre de Lima était une ville morte le matin du 1er janvier. Avec tout de même un spectacle de danse haut en couleurs - Huaylia Matarina - sur la place d’armes.

Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)
Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)

Au garage (photo 1) ; à Pueblo Libre : la place Simon Bolivar (photo 2), au musée nationale d'arcéologie et d'histoire (photo 3), l'église sainte Madeleine (photos 4 et 5)

Le 2 janvier, la voiture est vidangée et révisée. Cela avait été fait le 9 novembre à Panama mais elle a roulé 5 500 kilomètres depuis. Elle ne semble pas avoir trop souffert des routes parfois mauvaises qui lui ont été infligées. Visite au musée national d’archéologie et d’histoire dans le quartier de Pueblo Libre. Il est en travaux, seule la partie historique sur l’indépendance du Pérou est visible.

A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)
A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)

A San Isidro : l'ambassade de France (photo 1) ; l'Alliance française de Lima (photos 2 et 3)

Visite le 3 janvier au quartier de San Isidro : à l’ambassade de France et à l’Alliance française, toutes deux dans de beaux bâtiments ; plusieurs villas de belle apparence dans le quartier.

Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)
Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)
Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús,  premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)

Le musée Larco et son jardin (photos 1 à 3) ; céramique cupisnique, premier millénaire av. JC (photo 4) ; stèle pacopampa représentant une divinité fémininine, même époque (photo 5) ; vases portraits mochica, entre 1 et 800 (photo 6) ; trousseau funéraire vicús, premier millénaire av. JC (photo 7) ; parures frontales mochica, entre 1 et 800 (photo 8)

Visite l’après-midi au musée Larco, dans le quartier de Pueblo Libre. C’est un musée privé, très riche par ses collections sur les différentes civilisations du Pérou et très bien présenté avec des légendes en plusieurs langues. Les réserves sont largement accessibles au public. Beau jardin. C’est un musée remarquable.

Une heure de conduite chaotique en taxi pour rejoindre l’aéroport en soirée. Le vol quotidien d’Air France a du retard mais il se pose à 21 h 27. Elisabeth arrive de Paris et commence ainsi son premier voyage en Amérique du sud.

La gare transformée en maison de la culture (photos 1 et 2) ; la plage au sud de Miraflores (photo 3)La gare transformée en maison de la culture (photos 1 et 2) ; la plage au sud de Miraflores (photo 3)La gare transformée en maison de la culture (photos 1 et 2) ; la plage au sud de Miraflores (photo 3)

La gare transformée en maison de la culture (photos 1 et 2) ; la plage au sud de Miraflores (photo 3)

A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4) A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4)
A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4) A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4) A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4)

A la Fondation Amano : plaque du temple de Chavín de Huantar (photo 1) ; textile Nasca (photo 2) ; textile Huari (photo 3) ; quipu, système inca de stockage d'informations numériques ou monétaires utilisant des noeuds (photo 4)

Nouvelles visites dans le centre historique et au musée Larco le 4 janvier. Puis nous longeons la côte dans le quartier de Miraflores, au sud de la ville. Visite au musée de la Fondation Amano qui expose une belle collection de céramiques et de textiles précolombiens.

Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)
Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)

Plages entre Lima et Pisco (photos 1 et 2) ; vue générale de Paracas (photo 3) ; le monument commémoratif de l'"expédition de la liberté" de 1820 (photo 4) ; le port de pêche (photo 5)

262ème jour, 5 janvier, Lima – Paracas et excursion dans la réserve de Paracas, 302 km

Nous quittons Lima par la route 01S panaméricaine, à quatre voies, parfaitement revêtue. Une fois quittés les faubourgs de Lima, la route longe la côte dans le désert, avec quelques zones irriguées et cultivées. Beau temps dans l’ensemble, quelques passages brumeux. Nombreuses plages, avec beaucoup de monde ce dimanche. Nous dépassons Pisco et nous installons à Paracas (76° 15’O, 13° 50’S), petite station balnéaire au fond d’une baie.

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Nous visitons la réserve nationale de Paracas l’après-midi. Beaux paysages de désert et belles plages. Ces dernières sont très envahies le dimanche après-midi mais on retrouve un calme relatif dans les parties plus éloignées de la réserve. C’est une belle excursion.

L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)
L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)
L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)
L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)

L'ouest de la péninsule de Pacaras (photos 1) ; le "candélabre" (photo 2) ; les îles Ballestas (photos 3 à 9)

263ème jour, 6 janvier, excursion aux îles Ballestas puis Paracas – Pisco, 19 km

Nous embarquons peu avant 11 heures sur un gros hors-bord avec cinquante passagers. Premier arrêt à l’ouest de la péninsule de Paracas pour voir « le candélabre », des lignes à flanc de colline dont l’origine exacte n’est pas entièrement élucidée. Puis nous gagnons les îles Ballestas, ancienne exploitation de guano aujourd’hui intégrée à la réserve naturelle. Belles formations rocheuses dans la brume, pinnipèdes (lions de mer ?), pingouins, pélicans, crabes rouges. C’est la grande attraction touristique de la région.

Pisco : la place d'armesPisco : la place d'armes

Pisco : la place d'armes

Nous nous installons à Pisco (76° 12’O, 13° 42’N) en début d’après-midi. Intérêt limité.

Le site de Tambo Colorado (photo 1) ; en remontant la vallée du Chiris (photo 2)Le site de Tambo Colorado (photo 1) ; en remontant la vallée du Chiris (photo 2)

Le site de Tambo Colorado (photo 1) ; en remontant la vallée du Chiris (photo 2)

264ème et 265ème jours, 7 et 8 janvier, Pisco – Ayacucho, 350 km et séjour à Ayacucho

Nous quittons Pisco le 7 janvier à 6 heures 35 et bifurquons vers l’est sur la route 28A. Celle-ci est excellente au début puis se dégrade un peu avec l’altitude. Nous traversons la plaine littorale irriguée et cultivée puis remontons la vallée du fleuve côtier Chiris. Un site archéologique (Tambo Colorado), des cultures de maïs, de vigne, d’avocats.

Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;
Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;
Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;
Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;

Guanaco ou vigogne (photo 1) ; alpagas (photo 2 à 4) ;

Nous franchissons trois cols successifs : 4160 m au kilomètre 160, 4340 m au kilomètre 235 1, 3650 m au kilomètre 308. Nous rencontrons plusieurs troupeaux d’alpagas et quelques autres camélidés, guanacos ou vigognes. Nous traversons la cordillère de Juliamarca avec de belles vues et passons un peu au nord du Nudo Chicllaraza (alt. 5168 m). Là où l’irrigation est possible, on trouve des champs cultivés à plus de 4000 mètres.

1: col Apacheta, altitude officielle 4 760 m ; notre altimètre, calibré la veille au niveau de la mer, affichait 4 340 m seulement.

Descente vers AyacuchoDescente vers Ayacucho

Descente vers Ayacucho

Après le dernier col, nous descendons vers Ayacucho. L’entrée en ville est un peu difficile car les rues sont étroites mais nous nous installons près de la Plaza Mayor (74° 14’O, 13° 10’S, alt. 2760 m).

Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)
Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)
Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)
Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)

Ayacucho : l'arc de la rue du 28 juillet (photo 1) ; l'église Saint François d'Assise (photo 2), la basilique cathédrale (photo 3), sur la Plaza Mayor (photos 3 à 6) ; l'ancienne préfecture (photo 7) ; l'église Saint Dominique (photo 8)

Nous visitons Ayacucho le 8 janvier. La Plaza Mayor est le centre de la ville et du quartier historique. Elle est belle avec ses arcades et le serait encore plus si l’interdiction de stationner était respectée. Plusieurs rues piétonnes à proximité, de belles églises baroques. La ville est haute en couleur avec beaucoup de marchés et de ruraux qui viennent vendre leurs produits.

Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)
Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)

Le musée (photos 1 à 4) et le totem de la mémoire (photo 5)

Visite du musée de la mémoire qui commémore le conflit armé contre les mouvements Sentier lumineux et Tupac Amaru et la répression menée par les forces de sécurité et les groupes paramilitaires. Nombreuses photos de disparus et témoignages de leurs familles.

Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)
Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)

Près d col Toccto (photos 1 et 2) ; descente vers Pampas (photos 3 et 4) ; la rivière Pampas (photo 5)

266ème au 268ème jours, 9 au 11 janvier, Ayacucho – Cusco, 634 km

Nous quittons Ayacucho vers l’est le 9 janvier par la route 03S. Bonne surprise : celle-ci est refaite à neuf et de très bonne qualité sauf quelques tronçons. Elle franchit deux cols : le col Toccto à 4197 m (hauteur officielle) à 36 kilomètres d’Ayacucho et un autre col à peu près aussi haut 105 kilomètres plus loin. Entre les deux, la route descend jusqu’à la rivière Pampas, sous-affluent de l’Amazone, qu’elle coupe sur un pont achevé en 2022 (alt. environ 2000 m), à la jonction des provinces d’Ayacucho et d’Apurímac. Plusieurs portions dangereuses à la descente dans la vallée à cause des nombreuses chutes de pierres. La route a été refaite à neuf mais ses abords n’ont visiblement pas été sécurisés.

Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou

Sur les portions les plus hautes, nous voyons des vigognes et des moutons. Dès que l’on descend un peu, toutes les terres sont cultivées.

Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)
Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)
Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)

Andahuaylas : vue générale (photo 1) ; la place d'armes (photos 2 et 5) ; l'église Saint Pierre (photos 3 et 4) ; le pont colonial (photo 6) ; Talavera : le clocher de l'église Saint Jacques (photo 7)

Nous redescendons après le second col et nous installons dans la petite ville de Talavera (73° 26’O, 13° 39’S, alt. environ 2 850 m). De là, nous allons visiter la ville voisine de Andahuaylas dont le principal point d’intérêt est l’église Saint Pierre du 17ème siècle.

Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)
Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)
Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)

Le lac Pacucha (photo 1, visible aussi sur la photo 6) ; le site de Sóndor (photos 2 à 6) avec la colline de Muyumuyu (photo 3)

Nous commençons la journée du 10 janvier en longeant le lac Pacucha sur une piste et en gagnant le site archéologique de Sóndor, au nord-est de Andahuaylas (alt. 3200 m). C’est un site chanca mais les vestiges visibles sont pour la plupart inca. Plusieurs ensembles de bâtiments et une colline (Muyumuyu) aménagée en terrasses à des fins cérémonielles. Belle vue du sommet.Nous commençons la journée du 10 janvier en longeant le lac Pacucha sur une piste et en gagnant le site archéologique de Sóndor, au nord-est de Andahuaylas (alt. 3220 m). C’est un site chanca mais les vestiges visibles sont pour la plupart inca. Plusieurs ensembles de bâtiments et une colline (Muyumuyu) aménagée en terrasses à des fins cérémonielles. Belle vue du sommet.

Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)
Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)
Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)

Près de Kishuara (photo 1) ; le site de Curamba (photos 2 à 6, avec l'arrivée du sentier inca sur la photo 5)

Une piste assez cahoteuse nous permet de rejoindre la route 03S que nous poursuivons vers l’est. Elle est toujours refaite à neuf. Un col à 4000 mètres et plusieurs passages dans le brouillard. Nous dépassons la petite ville de Kishuara et arrivons 15 kilomètres plus loin au site archéologique de Curamba (alt. 3620 m), sous la pluie et dans le brouillard. C’est un site inca avec une structure quadrangulaire restaurée utilisée pour des sacrifices, une aire plane pour les cérémonies et plusieurs ruines de bâtiments enfouis sous la végétation et les fleurs. C’était un centre administratif important de l’empire inca. Nous sommes les seuls visiteurs. L’endroit a le charme des sites archéologiques à l’état sauvage mais il est utilisé comme pâture et sali par des visiteurs peu nombreux mais mal surveillés.

Abancay : la place d'armes (photo 1) ; la cathédrale Notre Dame du Rosaire (photo 2) ; la mairie (photo 3)Abancay : la place d'armes (photo 1) ; la cathédrale Notre Dame du Rosaire (photo 2) ; la mairie (photo 3)Abancay : la place d'armes (photo 1) ; la cathédrale Notre Dame du Rosaire (photo 2) ; la mairie (photo 3)

Abancay : la place d'armes (photo 1) ; la cathédrale Notre Dame du Rosaire (photo 2) ; la mairie (photo 3)

La route 03S descend jusqu’à la rivière Pachachaca (alt. 2000 m) avec plusieurs passages dangereux exposés aux chutes de pierres. Elle remonte ensuite vers Abancay (72° 53’O, 13° 38’S, alt. 2520 m), chef lieu du département d’Apurimac. La ville étant « déconseillée sauf raison impérative » sur le site français des conseils aux voyageurs, nous limitons nos sorties à la place d’armes et aux rues voisines qui ne présentent au demeurant guère d’intérêt.

Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)
Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)
Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)

Saywite : le monolithe (photos 2 et 3) ; l'autel des sacrifices (photo 4) ; la descente des eaux en terrasses (photos 5 et 6) ; l'horloge solaire (photo 7) ; édifice cérémoniel (photo 8)

Nous continuons sur la route 03S le 11 janvier et franchissons un premier col à 3920 m. A 43 kilomètres d’Abancay, nous visitons le site archéologique inca de Saywite (parfois transcrit Sahuite, alt. 3600 m). C’est un beau site à flanc de montagne avec un monolithe principal, un autel pour les sacrifices, un escalier aquatique monumental, une horloge solaire et un édifice cérémoniel en bordure d’une vaste place en bas du site.

La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)
La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)
La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)

La rivière Apurímac (photo 1), le pont de Cunyac (photo 2) ; le site de Tarawasi (photos 3 à 8)

La route descend ensuite jusqu’à la rivière Apurímac, sous-affluent de l’Amazone (pont Cunyac, 98 kilomètres d’Abancay, alt. 2000 m). En reprenant de l’altitude, nous nous arrêtons au petit site archéologique inca de Tarawasi (120 km d’Abancay, alt 2200 m). Une plate-forme cérémonielle malheureusement beaucoup trop restaurée et un ancien corps de ferme en ruines. La visite est pittoresque car nous rencontrons une noce venue prendre des photos.

Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou

Un dernier col 26 kilomètres plus loin à 3700 m puis nous descendons vers Cusco. Peu avant d’entrer en ville, nous rencontrons les deux voyageurs autrichiens dont le véhicule avait voyagé avec le nôtre de Panama à Carthagène. L’entrée dans Cusco par des rues étroites est délicate. Nous nous installons un peu à l’est du centre historique (71° 58’O, 13° 31’S, alt. environ 3420 m) et commençons à visiter la ville.

Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)
Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)
Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)
Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)

Cusco : la Plaza Mayor (photos 1 à 3) ; l'ancien palais archiépiscopal (photo 4) ; l'arche Sainte Claire (photo 8)

269ème et 270ème jours, 12 et 13 janvier, séjour à Cusco

Cusco – souvent orthographiée Cuzco, surtout hors du Pérou – est une grande ville d’altitude avec plus de 400 000 habitants dans l’agglomération. Les conquérants espagnols la détruisirent en grande partie mais rebâtirent une cité à la mesure de leurs ambitions. La ville connut les rébellions de Túpac Amaru et de Túpac Amaru II et leur répression (1572 et 1781).

 La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)  La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)
 La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)  La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)
 La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)  La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)  La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)

La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption (photo 1) ; l'église des jésuites (photos 2 et 3) ; l'église de la Merced (photo 4) ; l'église Sainte Claire (photo 5) ; l'église Saint Pierre (photo 6) ; l'église Saint Dominique (photo 7)

De ce passé, Cusco conserve une place d’armes monumentale, une douzaine d’églises remarquables en grès rouge et nombre de bâtiments coloniaux souvent dotés de patios élégants à colonnes. La proximité de Machu Picchu aidant, la ville est au cœur du tourisme péruvien. La promenade y est agréable dès lors que l’on s’est accoutumé à l’altitude.

Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)
Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)

Le musée historique régional de Cusco (photo 1) ; céramiques Killke (photo 2) ; divinités du site archéologique de Saqsaywamán (photo 3) ; toiles anonymes de l'école de Cusco, 17ème siècle, styles baroque (Vierge à l'enfant, photo 4) et mestizo (Christ des tremblements de terre; , photo 5)

Visites intéressantes :

- au musée historique régional, hébergé dans une belle demeure ; collection d’antiquités préhispaniques de la région et, plus nouveau pour nous, de tableaux souvent anonymes de l’école de Cusco, du 16ème au 18ème siècles ;

Saqsayhuaman (photo 1) ; Qenqo (photo 2)Saqsayhuaman (photo 1) ; Qenqo (photo 2)

Saqsayhuaman (photo 1) ; Qenqo (photo 2)

- aux sites archéologiques de Saqsayhuaman et Qenqo, au nord de la ville ; nous y reviendrons dans un prochain article ;

Casa ConchaCasa Concha
Casa ConchaCasa ConchaCasa Concha

Casa Concha

- au musée Machu Picchu, dans une très belle demeure, la Casa Concha ; bonne préparation de notre prochaine visite sur ce site célèbre ;

Le musée de Qoriqancha, enterré sous un site inca, sur lequel ont été construits l'église et le couvent Saint DominiqueLe musée de Qoriqancha, enterré sous un site inca, sur lequel ont été construits l'église et le couvent Saint Dominique

Le musée de Qoriqancha, enterré sous un site inca, sur lequel ont été construits l'église et le couvent Saint Dominique

- au musée du site de Qoriqancha, enterré sous cet ancien site inca ; quelques pièces intéressantes mais présentation vieillotte.

Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)
Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)

Vallée la rivière Urubamba près de Pisaq (photos 1 à 3) ; Chicón (photo 4) ; Salacantay (photo 5)

271ème et 272ème jours, 14 et 15 janvier, Cusco – Ollantaytambo, 144 km puis train pour Aquas Calientes 42 k

Nous quittons Cusco le 14 janvier au matin par les routes 28G et 28B et visitons successivement les sites archéologiques de Puka Pukara, Tambomachay, Pisac et Moray, ce dernier à proximité de Maras. La route pour s’y rendre est raisonnablement bonne. Nous reviendrons sur ces quatre sites dans un article séparé. Belles vues l’après-midi sur le Chicón (alt. 5530 m) au nord-est d’Urubamba. En revanche, le Salacantay (alt. 6264 m) se distingue à peine des nuages vers l’ouest.

Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)
Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)

Un hôtel pas comme les autres dominant la rivière Urubamba (photo 1) ; la voie ferrée à l'ouest d'Ollantaytambo (photo 2) ; à Ollantaytambo (photos 3 à 5)

De Moray, une petite route non revêtue (CU 1168) nous permet de redescendre dans la vallée de la rivière Urubamba sans repasser par la petite ville du même nom. Nous longeons la rivière et la voie ferrée à voie étroite et gagnons Ollantaytambo (72° 16’O, 13 16’S, alt. environ 2900 m). Cette bourgade en fond de vallée vit de l’accueil des touristes en route de et vers Machu Picchu.

Aux ruines d'Ollataytambo (photos 1 et 2) ; en gare d'Ollataytambo (photo 3) ; à Aguas Calientes (photo 4)Aux ruines d'Ollataytambo (photos 1 et 2) ; en gare d'Ollataytambo (photo 3) ; à Aguas Calientes (photo 4)
Aux ruines d'Ollataytambo (photos 1 et 2) ; en gare d'Ollataytambo (photo 3) ; à Aguas Calientes (photo 4)Aux ruines d'Ollataytambo (photos 1 et 2) ; en gare d'Ollataytambo (photo 3) ; à Aguas Calientes (photo 4)

Aux ruines d'Ollataytambo (photos 1 et 2) ; en gare d'Ollataytambo (photo 3) ; à Aguas Calientes (photo 4)

Le 15 au matin, nous visitons les ruines d’Ollantaytambo, de part et d’autre du village. L’après-midi, le train de Peru Rail nous conduit avec une sage lenteur à Aguas Calientes (72° 32’O, 13° 9’S, alt. 2100 m), bourgade inaccessible en voiture, au pied de Machu Picchu. C’est un concentré d’hôtels, de restaurants et de boutiques au creux de la vallée. Un bon point : pas de circulation automobile.

 

Machu Picchu dans les nuages (photo 1) ; dans la forêt en descendant (photo 2) ; la rivière Urubamba vue du train (photo 3) ; pont inca près de Pachar (photo 4)Machu Picchu dans les nuages (photo 1) ; dans la forêt en descendant (photo 2) ; la rivière Urubamba vue du train (photo 3) ; pont inca près de Pachar (photo 4)
Machu Picchu dans les nuages (photo 1) ; dans la forêt en descendant (photo 2) ; la rivière Urubamba vue du train (photo 3) ; pont inca près de Pachar (photo 4)Machu Picchu dans les nuages (photo 1) ; dans la forêt en descendant (photo 2) ; la rivière Urubamba vue du train (photo 3) ; pont inca près de Pachar (photo 4)

Machu Picchu dans les nuages (photo 1) ; dans la forêt en descendant (photo 2) ; la rivière Urubamba vue du train (photo 3) ; pont inca près de Pachar (photo 4)

273ème jour, 16 janvier, visite de Machu Picchu puis Aguas Calientes – Cusco, train puis 61 km

Levés tôt , nous gagnons le site de Machu Picchu pour sept heures et visitons le site avec le brouillard puis la pluie (voir notre article). Nous descendons ensuite par le sentier et regagnons Aguas Calientes peu avant midi. Le train nous reconduit à Ollantaytambo à 15 heures 10. Nous regagnons Cusco par la route 110 jusqu’à Anta (beaucoup de trous) et la route 03S ensuite.

Tipón (photo 1) ; Pikkilaqta (photo 2)Tipón (photo 1) ; Pikkilaqta (photo 2)

Tipón (photo 1) ; Pikkilaqta (photo 2)

274ème et 275ème jours, 17 et 18 janvier, Cusco – Puno, 414 km

Le 17 au matin, nous reprenons la route 03S vers l’est et remontons la vallée de la rivière Urubamba. Visite de deux sites archéologiques le matin : Tipón et Pikkilaqta (voir article séparé à paraître).

L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8). L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8).
L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8). L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8).
L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8). L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8).
L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8). L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8).

L'église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (photos 1 à 3) ; Saint Jean Baptiste à Huaro (photos 4 à 6) ; chapelle de Canincunca (photos 7 et 8).

L’après-midi, nous visitons trois très belles églises baroques : église Saint Pierre apôtre à Andahuaylillas (souvent appelée « la chapelle Sixtine des Andes »), Saint Jean Baptiste à Huaro et chapelle de la Vierge purifiée à Canincunca. Elles sont remarquables, la première surtout, par la profusion de leur décoration et leurs fresques.

Ponts de Combapata (photos 1 et 2) ; église de Raqchi (photo 3)Ponts de Combapata (photos 1 et 2) ; église de Raqchi (photo 3)Ponts de Combapata (photos 1 et 2) ; église de Raqchi (photo 3)

Ponts de Combapata (photos 1 et 2) ; église de Raqchi (photo 3)

Après une courte visite au site archéologique de Raqchi, nous faisons étape dans la petite ville de Sicuani (71° 14’O, 14° 16’S, alt. 3550 m).

Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou
Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou

Nous reprenons la route 03S le 18. Il a neigé à moins de 4000 m pendant la nuit. Après 41 kilomètres de route, nous franchissons le col La Raya (altitude officielle 4338 m). Nous descendons ensuite sur un vaste altiplano vers 3800 mètres, entouré de montagnes. Quelques cultures, de l’élevage, quelques flamants roses aperçus.

L'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de PukaráL'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de Pukará
L'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de PukaráL'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de Pukará
L'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de PukaráL'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de Pukará

L'église Sainte Isabelle (photos 1 à 3) et le site archéologique (photos 4 à 6) de Pukará

Nous faisons halte à Pukará (alt. 3850 m) pour admirer l’église Sainte Isabelle et regarder rapidement le site archéologique au pied de la montagne qui fut construit de -400 à -200 avec une zone cérémonielle et une zone résidentielle.

A Juliaca (photo 1) ; arrivée à Puno (photo 2)A Juliaca (photo 1) ; arrivée à Puno (photo 2)

A Juliaca (photo 1) ; arrivée à Puno (photo 2)

Traversée pénible de Juliaca, dans des rues étroites et défoncées. A 14 heures 30, nous découvrons le lac Titicaca dans les lointains. Nous nous installons à Puno (70° 2’O, 15°50’S, alt. 3825 m).

Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)
Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)

Puno : Parque Pino (photo 1) ; Plaza Mayor (photo 3) ; cathédrale (photos 4 à 6)

La ville est agréable avec ses rues piétonnes proches de la Plaza Mayor. La cathédrale Saint Charles Borromée présente un très beau portail baroque et, à l’intérieur, une statue de Notre Dame du bon remède. Nous marchons jusqu’au port et profitons des derniers rayons de soleil avant la pluie et le vent du soir. Il fait froid dès la nuit tombée.

Puno : vues du port sur le lac TiticacaPuno : vues du port sur le lac Titicaca
Puno : vues du port sur le lac TiticacaPuno : vues du port sur le lac TiticacaPuno : vues du port sur le lac Titicaca
Puno : vues du port sur le lac TiticacaPuno : vues du port sur le lac Titicaca

Puno : vues du port sur le lac Titicaca

Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)
Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)
Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)

Les îles Uros (photos 1 à 6) ; navigation vers Taquile (photos 7 et 8)

276ème jour, 19 novembre, excursion sur le lac Titicaca

Nous nous joignons à un groupe d’une trentaine de personnes pour une excursion sur le lac. Le premier arrêt est aux « îles » Uros, en fait des plateformes flottantes construites en totoras, des sortes de joncs qu’il faut renouveler en permanence. Les habitants vivent de la pêche et, surtout, du tourisme. Beaucoup de palmipèdes sur le lac.

Journal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - PérouJournal autour du monde 2024 : 11 - Pérou
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Nous franchissons la passe entre les joncs et gagnons l’île de Taquile, vingt kilomètres à l’est à peu près. L’île est en grès rouge et son aridité relative y créée une ambiance presque méditerranéenne. Des eucalyptus alors que cette espèce est en général absente au dessus de 3600 mètres. Les habitants fabriquent de longue date des textiles. Belles vues sur le lac et l’île Amantani plus au nord. De la côte est de l’île, on aperçoit des montagnes en Bolivie.

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Nous retrouvons Puno avec un centre ville en fête, des musiciens et des danseurs en nombre.

En gare de Puno (photo 1) ; le lac Titicaca au sud-est de Puno (photos 2 et 3) ; la frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo (photo 4)En gare de Puno (photo 1) ; le lac Titicaca au sud-est de Puno (photos 2 et 3) ; la frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo (photo 4)
En gare de Puno (photo 1) ; le lac Titicaca au sud-est de Puno (photos 2 et 3) ; la frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo (photo 4)En gare de Puno (photo 1) ; le lac Titicaca au sud-est de Puno (photos 2 et 3) ; la frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo (photo 4)

En gare de Puno (photo 1) ; le lac Titicaca au sud-est de Puno (photos 2 et 3) ; la frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo (photo 4)

277ème jour, 20 janvier, Puno – Copacabana, Bolivie, 148 km

Nous reprenons la route 03S qui longe le lac à quelques endroits. 110 kilomètres plus loin, nous bifurquons vers le nord-ouest sur la route PU130 et arrivons peu avant midi au poste-frontière de Yunguyo – Kasani. Les formalités de sortie du Pérou et d’entrée en Bolivie se font en une demi-heure à peine, avec une grande gentillesse.

A suivre.

#adm888

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