Journal autour du monde 2024 : 08 - Guatemala, Salvador, Honduras
Suite de : Journal autour du monde 2024 : 07 – vers le Mexique et au Mexique
157ème jour, 22 septembre, Palenque, Mexique - Flores, Petén, Guatemala, 355 km
Les formalités douanières pour l’entrée de la voiture au Guatemala prennent une petite heure. Celle-ci est sommairement désinfectée, un permis d’importation est émis.
Nous reprenons la route vers 13 h 15. Nous quittons la plaine pour une région de petites collines. La route est un peu plus accidentée, sinueuse et traverse de nombreux villages avec de très nombreux ralentisseurs. Toujours de l’élevage, des champs de maïs. Nombreuses églises évangéliques.
Nous arrivons à Flores (89° 53’O, 16° 56’N) à 16 h 30 et nous installons à proximité du lac Petén Itzá.
158ème jour, 23 septembre, Flores – Yaxha – Tikal, 154 km
Agréable visite de la petite île de Flores le matin, avec ses petites rues pavées et ses maisons au bord du lac.
Après le déjeuner, nous gagnons la zone archéologique maya de Yaxha plus à l’est : 60 km de route et 12 km à peu près d’une piste un peu cahoteuse. C’est une très belle visite en pleine forêt, sur laquelle nous pensons revenir dans un article spécifique. Nous arrivons à Tikal (89° 37’O, 17° 13’N), en pleine forêt protégée, à la nuit tombante (18 heures).
159ème jour, 24 septembre, Tikal – Uaxactún – El Remate 89 km
Nous visitons successivement les sites archéologiques de Tikal et Uaxactún, tous deux dans le parc national de Tikal. Tikal est un site archéologique maya de premier ordre. Uaxactún, 24 kilomètres plus au nord par la piste, est plus beaucoup modeste mais intéressant. La vraie difficulté pour accéder aux deux sites est de se procurer des billets pour les deux sites (en plus du billet d’accès au parc) : ceux-ci ne sont vendus qu’en ligne et les cartes de crédit étrangères ne sont pas acceptées actuellement. Nous devons longuement négocier pour être néanmoins admis.
Nous quittons le parc de Tikal dans l’après-midi et faisons étape à El Remate (89° 42’O, 17° 0’N), au bord du lac Petén Itzá.
160ème et 161ème jours, 25 et 26 septembre, El Remate – Rio Dulce, Izabal, 226 km
Nous reprenons la route vers Flores le 25. Après 23 kilomètres, nous bifurquons vers le sud-est. La route ne pose pas de difficulté mais elle est assez lente, avec beaucoup de circulation et de villages. Elle traverse une région de collines vers Dolores et Poptun. Nous franchissons la rivière Sarstún à Modesto Méndez, à moins d’un kilomètre de la frontière du Belize que nous ne visiterons pas.
A Rio Dulce (89° 0’O, 15° 40’N), notre hébergement est un petit bungalow, accessible par bateau depuis le lac d’Izabal ou par la mangrove où il vaut mieux ne pas se baigner.
Nous restons à Rio Dulce le 26. Grâce à nos cousins établis ici, nous visitons la petite ville et ses abords, jusqu’au Castillo de San Felipe, à l’entrée du lac d’Izabal. Promenade en lancha (barque) dans la mangrove. La plupart des maisons et des mouillages de bateaux ne sont accessibles que par les chenaux.
162ème jour, 27 septembre, Rio Dulce – Chiquimula, Chiquimula, 199 km
Nous poursuivons notre route jusqu’à Las Ruidosas puis bifurquons vers le sud-ouest en direction de Guatemala City dans un paysage de collines. La route, lente et très chargée, nécessite une très grande vigilance. Nous visitons en chemin le site archéologique maya de Quiriga, entre le lac d’Izabal et la frontière du Honduras. Ce site est renommé pour ses stèles monumentales, nous y reviendrons dans un prochain article.
Nous quittons la route de Guatemala City à Rio Hondo et nous dirigeons au sud-est vers les provinces de Zacapa et Chiquimula, suivant la « route sainte » de pèlerinage vers le sanctuaire d’Esquipulas. A Zacapa, nous visitons l’église San Pedro.
L'église du calvaire (photos 1 à 3) et l'église ruinée de la Sainte Trinité (photos 4 et 5) à Chiquimula
A Chiquimula, nous visitons les églises du calvaire et de la Sainte Trinité (17ème siècle, en ruines). Pour le reste, Chiquimula ne présente guère d’attrait. Nous faisons étape dans une maison d’hôtes à l’écart de la ville (89° 32’O, 14° 47’N).
163ème et 164ème jours, 28 et 29 septembre, excursions à Copán au Honduras, à Ipala et Esquipulas, 130 km en minibus et 155 km en voiture
Un minibus nous conduit à Jocotán puis au poste frontière de El Florido le 28 au matin. Sans voiture, les formalités de sortie du Guatemala et d’entrée au Honduras sont très simples même s’il y a un peu d’attente. Un autre minibus nous conduit au village de Copán Ruinas, dix kilomètres plus loin. Il reste ensuite une marche de deux kilomètres à peu près. Nous sommes accueillis dans la zone archéologique par des perroquets aras colorés et bruyants.
Le site de Copán lui-même est remarquable, nous y revenons dans un article séparé. Nous regagnons Chiquimula en minibus sans encombres l’après-midi.
Le 29, nous nous rendons un peu au sud de la bourgade d’Ipala, sur le versant ouest du volcan éponyme (41 km de route). Un sentier assez boueux mais bien tracé nous permet de monter jusqu’au cratère en une heure à peu près (alt. 1 500 m, dénivelé environ 290 m, itinéraire sur wikiloc). Il serait aussi possible d’y arriver en 4x4 par une piste partant d’Agua Blanca, quelques kilomètres plus au sud. Un petit village au bord du cratère et un joli lac.
Nous gagnons ensuite Agua Blanca et nous dirigeons vers l’est sur quelque 26 km par une piste un peu difficile par endroits dans les collines. Nous retrouvons ensuite une route goudronnée.
La basilique d’Esquipulas, à 10 km de la frontière du Honduras, est le point d’aboutissement de la route de pèlerinage qui vient du nord. On y vénère le « Christ noir », une statue du 17ème siècle, objet de dévotion dans toute l’Amérique centrale et au-delà. Cela attire un grand concours de peuple et les inévitables marchands du temple.
La paroisse de Santiago (photos 1 à 3), Saint François d’Assise à Quetzaltepeque (photos 4 et 5), Sainte Hélène (photo 6)
Bien que la pluie se mette de la partie, nous visitons ensuite trois autres églises de la route de pèlerinage : la paroisse de Santiago à Esquipulas, beaucoup moins fréquentée que la basilique, Saint François d’Assise à Quetzaltepeque et Sainte Hélène sur le chemin du retour au lieu-dit Aldea de Santa Elena.
165ème et 166ème jours, 30 septembre et 1er octobre, Chiquimula - Antigua, 221 km
Nous reprenons la route vers la capitale le 30 septembre. En chemin, nous nous arrêtons aux deux premières églises de la route de pèlerinage précitée : San Cristóbal et San Agustin Acasaguastlán, sans pouvoir y pénétrer.
Ciudad de Guatemala : le palais national (photos 1 et 2) ; la place centrale avec des photos de personnes disparues (photo 4) ; chaque photo porte en légende : "Où est-il ?"
La route CA9 escalade les premières montagnes. Elle passe à quatre voies mais est très sinueuse, donc lente. Il nous faut une heure d’embouteillages pour entrer dans « Guate », appellation familière de Ciudad de Guatemala, la capitale du pays. Toujours des milliers de motocyclistes mais, différence notable avec les provinces, ils sont tous casqués.
Ciudad de Guatemala : la cathédrale Saint Jacques avec une statue de "Saint Louis, Roi de France" (photo 3)
Nous nous limitons à une courte visite de la Zone 1, le centre de la ville, car il pleut : la basilique Santiago du 18ème siècle, le Palais national construit de 1939 à 1943 et le marché central qui regorge de comestibles, textiles et produits d’artisanat.
Encore une heure d’embouteillages pour quitter la capitale. Nous arrivons à la nuit tombante, toujours sous la pluie, à Antigua (90° 44’O, 14° 33’N, alt. 1 580 m). Les montagnes autour de la ville sont à peine visibles sous les nuages.
Nous restons à Antigua le 1er octobre et explorons la ville malgré un temps couvert. C’est une ville très touristique avec un beau patrimoine, dominée par plusieurs volcans. Nous prévoyons d’y revenir dans un prochain article.
167ème et 168ème jours, 2 et 3 octobre, Antigua – Panajachel et les rives du lac Atitlán, 85 km
Nous poursuivons vers l’ouest en direction du lac Atitlán. Notre itinéraire traverse tantôt des zones peuplées et cultivées, tantôt de profondes vallées couvertes de forêt. Les routes sont toujours très sinueuses et lentes. Nous nous arrêtons brièvement à San Andrés Itzapa, sans intérêt , et à Patzún où un marché actif est établi devant l’église. Nous arrivons à 15 heures sous la pluie à Panajachel (91° 9’O, 14° 44’N, alt. 1 595 m), à la pointe nord du lac Atitlán.
Le 3 octobre, nous explorons les rives du lac malgré un temps toujours très couvert et un peu de pluie. Nous y reviendrons dans notre prochain article.
169ème jour, 4 octobre, Panajachel – El Cerro, 125 km
Le temps est meilleur ce matin : nous pouvons enfin voir les volcans sur la rive sud du lac. Nous nous rendons en tuk tuk à Santa Catarina Palopo, sur la rive orientale du lac. Promenade plutôt agréable mais nous oublions notre petit sac à dos dans le tuk tuk aller.
De retour à Panajachel, nous reprenons en sens inverse la route empruntée trois jours plus tôt, toujours chargée et lente. Un peu avant Antigua, nous bifurquons plein ouest et gagnons la petite ville d’Amatitlán, à la périphérie sud de la capitale et au bord du lac éponyme. Le lac Amatitlán est moins spectaculaire que le lac Atitlán dont nous venons. Il y fait plus chaud car l’altitude est moindre. Il offre cependant de belles vues sur les volcans Agua - familier depuis notre visite à Antigua - et Pacaya. Nous gagnons non sans mal – car nous disposions d’une adresse GPS erronée – le lieu-dit El Cerro (90° 32’O, 14° 27’N, alt. 1190 m), où nous faisons étape à la pointe orientale du lac.
Les volcans Pacaya et Agua (photo 1) et le volcan Agua (photo 2) au départ du lac Amatitlán ; plus loin sur la route (photo 3)
170ème jour, 5 octobre, El Cerro – Santa Ana, Salvador, 172 km
Nous quittons la caldeira du lac Amatitlán et rejoignons la route panaméricaine, puis la route CA8 vers le sud-est. Nous traversons une région de collines et passons à côté de Cuilapa. L’altitude diminue peu à peu. Nous arrivons à la frontière à Valle Nuevo – Las Chimulas, sur la rivière Paz, à 10 h 15.
Les formalités migratoires se font en quelques minutes à peine. Les formalités douanières de sortie de la voiture du Guatemala vont aussi vite à condition de disposer d’une photocopie de tous les documents. Le permis d’entrée de la voiture au Salvador se demande en ligne ; heureusement, notre connexion Internet du Guatemala fonctionne encore. La voiture et nos bagages ne sont pas inspectés. L’ensemble du passage de frontière nous prend 1 heure 40.
Nous visitons deux sites archéologiques mayas à la petite ville de Chalchuapa :
- Casa Bianca, avec six édifices plus ou moins fouillés, un puits d’excavation et un petit atelier de production d’indigo, qui était jadis une grande activité au Salvador; nous sommes les seuls visiteurs de ce site modeste mais agréable ;
- Tazumal, juste à côté, est beaucoup plus connu et fréquenté. Le site, qui comporte deux édifices et une excavation, a aussi connu son apogée à la période maya classique. Il a malheureusement été mal restauré, avec profusion de ciment, ce qui nuit beaucoup à son esthétique. Un tout petit musée. Un troisième site proche, El Trapiche, ne semble pas accessible au public.
Santa Ana : Le Parque Libertad avec la cathédrale, le théâtre, le palais municipal (photos 1 à 3) ; l'ancienne école d'art (photo 5)
Nous faisons étape à Santa Ana (89° 33’O, 14° 0’N, alt. 665 m). Jadis enrichie par la production du café, la ville semble avoir un peu périclité mais conserve quelques édifices imposants : la cathédrale néo-gothique achevée en 1914, le théâtre et le palais municipal.
171ème jour, 6 octobre, excursion au volcan Santa Ana, 82 km
Nous prenons le route panaméricaine vers le sud-est sur une dizaine de kilomètres et bifurquons vers le sud. La route s’élève et domine le lac Coalltepeque avec de très belles vues. Nous nous dirigeons vers le parc de El Cerro. Deux kilomètres avant l’entrée du parc, nous laissons la voiture à 1 800 mètres d’altitude et nous joignons à un groupe de quinze personnes sous la conduite d’un guide pour l’ascension du volcan Santa Ana aussi connu sous le nom d’Imaltepec, dans une réserve naturelle.
La montée est très facile sur un chemin bien tracé, dans les dernières plantations de café, puis la forêt et enfin les coulées de lave. Le cratère culmine à 2 381 mètres au nord mais nous l’atteignons par le sud à 2 260 mètres à peu près. La vue sur le cratère et le lac turquoise 300 mètres plus bas est spectaculaire. Des vapeur de soufre sont clairement perceptibles. Un dimanche midi, nous devons partager ce spectacle avec quelques centaines d’amateurs de selfies mais ne regrettons pas cette ascension.
172ème et 173ème jours, 7 et 8 octobre, Santa Ana - San Salvador, 248 km
Le 7 octobre, nous quittons Santa Ana vers le sud-ouest et nous élevons dans les collines sur la « route des fleurs », sans fleurs à cette période de l’année. Toujours des plantations de café. Nous nous arrêtons dans trois villages qui s’efforcent de mettre en valeur leur modeste patrimoine historique : Juayúa (alt. 1050 m), Apaneca (alt. 1450 m, fraîcheur bienvenue) et Nahuizalco (alt. 550 m), connu pour le travail du bois et la production de meubles.
Nous gagnons ensuite le littoral à la capitainerie du port d’Acajutla. Face au port de commerce et proche d’une raffinerie, l’endroit manque de pittoresque et la plage n'est guère propre mais le moment est symbolique : nous retrouvons l’océan Pacifique que nous avions laissé à La Jolla, en Californie (voir journal, 29 juin). Nous faisons étape quelques kilomètres plus au sud à Los Cóbanos (89° 48’O, 13° 32’N), dans un complexe hôtelier en bord de plage, enclave soigneusement protégée, très calme le lundi.
Nous gagnons ensuite le littoral à la capitainerie du port d’Acajutla. Face au port de commerce et proche d’une raffinerie, l’endroit manque de pittoresque et la plage est sale mais le moment est symbolique : nous retrouvons l’océan Pacifique que nous avions laissé à La Jolla, en Californie (voir journal, 29 juin). Nous faisons étape quelques kilomètres plus au sud à Los Cóbanos (89°48’O, 13° 32’N), dans un complexe hôtelier en bord de plage, enclave soigneusement protégée, très calme le lundi.
Nous quittons Los Cóbanos le 8 octobre peu avant midi et prenons la route littorale vers l’est jusqu’à San Blas. C’est une belle route dans la forêt avec des points de vue plongeant sur l’océan. Il est par contre souvent malaisé d’accéder aux plages car le littoral est privatisé par les hôtels, restaurants et maisons particulières. Près de la plage d'El Tunco prisée des surfeurs, nous nous arrêtons juste derrière un camping car venu d’Europe. C’est le premier du voyage.
A San Blas nous quittons la côte et gagnons San Salvador sans difficulté. Le temps, très beau sur la côte, se couvre dès notre montée dans les collines. Nous faisons étape à la colonie San Benito, à l’ouest de la ville (89° 14’O, 13° 42’N, alt. 900 m).
San Salvador : l'église du Rosaire (photo 1), la plaza Barrios (photos 2 et 3), la cathédrale (photos 4 et 5), le Palais national (photos 6 et 7), le théâtre (photo 8), l'église du Calvaire (photos 9 et 10)
174ème et 175ème jours, 9 et 10 octobre, San Salvador - Alegria, 209 km
Plusieurs visites à San Salvador le 9 octobre au matin : la résidence de France avec son beau jardin, l’église du Rosaire avec son architecture industrielle des années 1970, la cathédrale où Mgr Romero, (1917 - 1980), défenseur des pauvres et héros national,, est enterré, le palais national, les édifices art déco qui évoquent la période faste du début du 20ème siècle. Plusieurs places sans voitures permettent une promenade agréable dans ce petit centre historique.
Nous regagnons ensuite le littoral et nous installons à Amatecampo (89° 8’O, 13° 25’N), un peu à l’est de San Blas visité la veille. La plage de sable gris est assez belle et plutôt propre mais les nombreux chiens errants en gâchent un peu l’agrément.
Le 10 octobre, nous reprenons la route CA2 vers l’est jusqu’à Usulután. Elle est à quatre voies jusqu’à Zacatecoluca, à deux voies ensuite. Nous montons ensuite vers le nord dans les collines jusqu’au lac d’Alegria, qui est un lac de cratère entouré de forêt. Nous y déjeunons et en faisons le tour à pied. Une source chaude et des émanations de soufre à l’ouest du lac.
Nous faisons étape à Alegria (88° 29’O, 13° 31’N, alt. 1 200 m), village qui s’efforce d’attirer les touristes avec ses fleurs et sa fraîcheur d’altitude.
176ème jour, 11 octobre, Alegria – San Lorenzo, Honduras, 176 km
Nous reprenons la progression vers l’est (routes CA 1 puis CA 7). Route chargée et lente. Nous perdons du temps à San Miguel car Google Maps tente de nous faire passer par une voie express de contournement en construction. Nous arrivons au poste frontière d’El Amatillo à 11 h 45.
Les formalités migratoires sont comme de coutume très simples et rapides (taxe d’entrée au Honduras, 3 USD). Pour la voiture, le permis d’importation salvadorien est annulé (copies de tous les documents à fournir), un permis hondurien est délivré (coût 35 USD). Le tout prend 1 heure 40.
Nous poursuivons notre route sur 59 km jusqu’à San Lorenzo (87° 27’O, 13° 25’S). Nous aurions pu faire étape un peu plus loin mais la province de Valle est réputée plus sûre.
San Lorenzo est au fond du golfe de Fonseca sur le Pacifique. Pas de vue sur le golfe ou la haute mer mais sur un petit bras de mer et des îles couvertes de mangrove en face. Modestes curiosités : le « môle historique » de 1932, une petite plage sur le bras de mer. On pêche ici de belles crevettes qui sont traitées par une conserverie, des praires, des œufs de tortues et du poisson.
177ème jour, 12 octobre, San Lorenzo – Léon, Nicaragua, 204 km
Nous poursuivons sur les routes CA1 (Panaméricaine) puis CA3 vers l’est via Choluteca, chef lieu de province où nous ne nous arrêtons pas. La route est peu fréquentée après Choluteca, sauf une longue file de camions lorsque nous arrivons au poste-frontière de Guasaule à 10 h 15. Les formalités de sortie du Honduras sont simples et rapides pour nous comme pour la voiture.
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