Promenade à Chicago

Publié le par Ding

Promenade à Chicago

Abstract : Chicago prides itself of inventing the skyscrapers in the 1880s and being the capital of American – or World – architecture. Indeed, Chicago’s downtown is spectacular by all means. But the city has a lot more to offer : parks, world-class museums and beaches on Lake Michigan. Definitely worth a visit.

Loin de l’image violente qui fut naguère la sienne et dont les lecteurs de Tintin en Amérique se souviennent, Chicago se définit volontiers comme la capitale de l’architecture en Amérique, voire dans le monde. De fait, la ville a des arguments à faire valoir par rapport à ses rivales, y compris New York.

Promenade à ChicagoPromenade à Chicago
Promenade à ChicagoPromenade à Chicago

La ville prit pourtant son essor bien plus tard, vers 1870. Curieusement, sa construction fut favorisée par un désastre : l’incendie d’octobre 1871. La ville était pour l’essentiel construite en bois et 18 000 bâtiments partirent en fumée en deux jours. Il n’en subsista que quelques uns. La reconstruction démarra aussitôt sur un plan en damier, de part et d’autre de la rivière qui se jette dans le lac Michigan.

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Les contraintes de place entre le lac, les usines et les voies ferrées obligèrent bientôt à bâtir en hauteur. Chicago se flatte d’avoir inventé les gratte-ciels et les avoir portés à la perfection, avec leurs structures métalliques ignifugées, leurs surfaces vitrées et les ascenseurs électriques sans lesquels rien n’aurait été possible. Même si les spécialistes discutent de la définition précise du gratte-ciel et des premiers immeubles qui peuvent être considérés comme tels (le Home Insurance Building de 1885 est souvent cité).

Promenade à ChicagoPromenade à Chicago
Promenade à ChicagoPromenade à Chicago

Il y en eut plusieurs générations, des années 1890 à l’époque actuelle en passant par la période glorieuse des années 1920. La situation de la ville comme nœud de voies ferrées et débouché des plaines agricoles du Midwest a généré une richesse qui explique largement cet urbanisme conquérant. Les critiques n’ont pas désarmé cependant, qui mettent en cause les embouteillages dans un centre urbain nécessairement très peuplé, la pollution induite par la consommation d’énergie et les risques de répétition d’un incendie catastrophique.

Le curieux édifice de la photo 3 est une station de pompage.Le curieux édifice de la photo 3 est une station de pompage.
Le curieux édifice de la photo 3 est une station de pompage.

Le curieux édifice de la photo 3 est une station de pompage.

Fort heureusement, chaque vague de constructions neuves n’a pas vu la destruction de tous les édifices existants. Les quartiers centraux sont donc un vrai musée à ciel ouvert, où toutes les générations de gratte-ciels coexistent et s’enchevêtrent. Aux gratte-ciels au sens propre s’ajoutent des immeubles massifs du début du 20ème siècle, typiques d’un âge où la puissance financière s’affirmait par la masse des édifices plus que par leur élégance.

La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.
La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.
La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.

La tour Trump est visible sur les photos 1 et 2, le St Regis sur la photo 4.

Chicago compte aujourd’hui quelque 1 400 immeubles de grande hauteur. Les trois plus hauts sont sans surprise récents : la tour Willis (ex-tour Sears, construite en 1974), 442 m, la tour Trump, 423 m, le Saint Regis, 363 m. Quatre autres dépassent 300 m.

Promenade à Chicago
Promenade à ChicagoPromenade à ChicagoPromenade à Chicago

Pour le visiteur, Chicago ne se réduit cependant pas à son centre-ville en hauteur, si spectaculaire soit-il. Les rues chics situés immédiatement au nord sont bordées de maisons luxueuses pas vraiment comparables à celles de New York ou de Washington. Ma préférée : un petit palais des mille et une nuits sur East Cedar Street (photo 1 ci-dessus). Construite par « une personne du Moyen Orient » m’a dit une voisine. Je n’en ai pas su plus.

Lincoln ParkLincoln Park
Lincoln ParkLincoln ParkLincoln Park
Lincoln ParkLincoln Park

Lincoln Park

A la périphérie de son centre ville, Chicago offre de très beaux parcs, des musées remarquables et les plages du lac Michigan pour la détente.

Le métro aérien (photo 1) traverse le coeur de la ville à grand bruit.Le métro aérien (photo 1) traverse le coeur de la ville à grand bruit.
Le métro aérien (photo 1) traverse le coeur de la ville à grand bruit.Le métro aérien (photo 1) traverse le coeur de la ville à grand bruit.

Le métro aérien (photo 1) traverse le coeur de la ville à grand bruit.

Il n’est pas sans intérêt de s’éloigner un peu, par exemple dans les quartiers nord de la ville qui donnent une vision plus représentative de l’Amérique urbaine. Et, même si l’on ne maîtrise pas les finesses du baseball, de goûter l’ambiance d’un soir de match lorsque l’équipe locale des Chicago Cubs jour à domicile. C’est dire que Chicago a beaucoup à offrir.

#adm888

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La Catrina, oeuvre d'une artiste mexicaine

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