Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne

Publié le par Ding

Près de Huairou le 15 octobre

Près de Huairou le 15 octobre

Mis en ligne le 30 octobre 2023

Mis à jour le 12 novembre

Retrouver dix ans plus tard la campagne autour de Pékin n’est pas simple. Outre la nostalgie inévitable du temps passé et de la croissance urbaine qui se poursuit, il n’est pas facile d’arpenter les collines sans voiture – je n’en ai pas cette année. Malgré tout, le réseau d’autocars très développé permet d’aller presque partout à condition d’être prêt à y passer beaucoup de temps. J’ai donc essayé de retrouver quelques uns des lieux visités naguère et décrits dans ce blog.

La "grande porte du palais" et l'allée des scultptures, à l'entrée du site des tombeauxLa "grande porte du palais" et l'allée des scultptures, à l'entrée du site des tombeaux

La "grande porte du palais" et l'allée des scultptures, à l'entrée du site des tombeaux

Aux tombeaux Ming

Ma première sortie fut pour les tombeaux Ming, ces treize tombeaux des empereurs Ming (1368 – 1644) au nord-ouest de la ville (notre article de 2009). Signe des temps, on peut maintenant rejoindre le site, ou du moins s’en rapprocher, en métro.

Yu Ling, tombeau de l'empereur Zhengtong (règne : 1435-1449 et 1457-1464), avant sa restauration de 2011 (photo de nos archives)

Yu Ling, tombeau de l'empereur Zhengtong (règne : 1435-1449 et 1457-1464), avant sa restauration de 2011 (photo de nos archives)

Dans un article d’octobre 2011, nous avions raconté notre tristesse lorsque la restauration du dernier tombeau, Yu Ling, avait débuté. Sans surprise, tous les tombeaux sont maintenant restaurés. Le charme ancien de tombeaux croulants, rendus chevelus par l’herbe sur les toits, n’est plus qu’un lointain souvenir. Sans surprise aussi, car c’était déjà le cas dans les années 2000, il n’est plus question de flâner librement dans des tombeaux déserts : quelques tombeaux sont ouverts à la visite, les autres sont clos hermétiquement, on ne peut qu’en faire le tour.

Ding Ling (tombeau de l'empereur Wanli (1572-1620))Ding Ling (tombeau de l'empereur Wanli (1572-1620))

Ding Ling (tombeau de l'empereur Wanli (1572-1620))

Tout ceci étant prévu, cette première visite depuis dix ans a été plutôt plaisante, pour deux raisons :

- les rénovations ayant eu lieu au début des années 2000, une certaine patine s’installe et le côté clinquant est atténué ; nous avions déjà observé de phénomène aux tombeaux Qing de l’est et de l’ouest, qui avaient été rénovés plus tôt (voir notre album 2010 - 2013) ; il reste à espérer qu’une nouvelle vague de restauration n’arrive pas trop vite, comme à la Cité interdite qui est rénovée quasi en permanence ;

Zhao Ling (tombeau de l'empereur Longqing (1567-1572))Zhao Ling (tombeau de l'empereur Longqing (1567-1572))

Zhao Ling (tombeau de l'empereur Longqing (1567-1572))

Kangling (tombeau de l'empereur Zhengde (1505-1521))Kangling (tombeau de l'empereur Zhengde (1505-1521))Kangling (tombeau de l'empereur Zhengde (1505-1521))

Kangling (tombeau de l'empereur Zhengde (1505-1521))

Tailing (tombeau de l'empereur Hongzhi (1487-1505) )

Tailing (tombeau de l'empereur Hongzhi (1487-1505) )

- et il y avait, même dans les tombeaux ouverts à la visite, étonnamment peu de monde en ce dimanche de septembre, peut-être à cause du temps gris ; il est vrai que je ne suis pas retourné à Chang Ling, de loin le tombeau le plus visité ; du coup, la relative solitude rappelait les flâneries méditatives d’autrefois. J’en suis sorti en partie rasséréné.

Sans grande surprise en revanche, j’ai échoué dans une tentative de principe pour retourner au « quatorzième tombeau  Ming » , celui du Prince ex-empereur Jingtai, qui se trouve dans l’ouest de Pékin, près des collines parfumées ; cette curieuse histoire est racontée dans notre article de janvier 2012 c'est dans une zone militaire (peu stratégique : une résidence pour retraités de l'armée) où j'ai été fermement éconduit ; curieusement , cette interdiction n'est peut-être pas permanente : "revenez dans deux mois" m' a dit le gardien. Je n’en ai pas su plus.

Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagnePékin, automne 2023 : 3 – à la campagne
Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne

Dans les collines de l’ouest, sur les traces de Saint John Perse

De 1916 à 1921, le jeune Alexis Léger séjourna à Pékin comme secrétaire d’ambassade. Pendant ces années pourtant troublées, il se passionna pour les collines situées au nord-ouest de Pékin, qui évoquaient pour lui les solitudes de la Chine du nord et de l’ouest. Il y occupa un résidence – détruite depuis mais récemment reconstruite à neuf -, séjourna souvent au temple taoïste de Tao Yu et fréquenta le temple de Jinshan (la montagne d’or), un peu plus haut. C’est lors de ces séjours à la campagne qu’il rédigea, dit-il, son long poème Anabase.

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Le trajet de 40 km vers les villages de Beianhe et Guanjialing prenait à l’époque près d’une journée de cheval - Léger était un excellent cavalier. Aujourd’hui, on accède à Beianhe en métro. Une route en courbe de niveau, qui dessert aussi l’ancienne maison du Dr Bussières, médecin de la légation, est connue, au moins des spécialistes, comme la route de l’amitié franco-chinoise. Deux stèles, posées dans les années 2010, l’indiquent.

Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne
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En attendant que son ancienne demeure reconstruite soit visitable, le souvenir de Saint John Perse se perpétue par ce pavillon perché sur un piton, décoré parait-il par les villageois. Et dans un nouveau lieu culturel récemment construit, car les autorités veulent faire de cette zone encore rurale un site touristique, culturel et musical. Le temple de Jinshan, fermé au public, a échappé de justesse aux inondations catastrophiques de juillet 2023.

L'annexe du temple de Jinshan convertie en potager

L'annexe du temple de Jinshan convertie en potager

De là un sentier dallé de pèlerins, déjà emprunté lors de mes séjours précédents, permet de monter jusqu’à la crête, et de continuer vers le temple de Miaofengshan.

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Du Dajuesi au temple de Miaofengshan

Je suis retourné dans les collines de l'ouest fin octobre pour faire l'ascension jusqu'à Miaofengshan, décrite dans notre article de 2010.

De Beianhe, une première marche conduit au temple bouddhiste du grand éveil (Dajuesi). Ce temple millénaire, dont les bâtiments actuels datent des dynasties Ming et Qing, n'a pas changé et attire toujours les touristes en nombre.

Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne
Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne
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Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne
Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne

Pas de difficulté ensuite pour monter jusqu'à la crête. Plusieurs sentiers permettent de gagner la crête, avec quelques passages assez raides. On frôle une zone militaire au tout début, puis on s'élève dans une réserve forestière interdite au public mais les randonneurs sont bien plus nombreux qu'il y a dix ans, désormais rejoints par de nombreux coureurs de fond. Cette affluence peut être un peu pesante mais le beau temps et les feuillages d'automne la font en partie oublier.

Le temple de Miaofengshan
Le temple de MiaofengshanLe temple de MiaofengshanLe temple de Miaofengshan

Le temple de Miaofengshan

Il faut ensuite descendre vers l'ouest au village très touristique de Jiangou, d'où l'on remonte en 30 minutes jusqu'au temple de Miaofengshan (altitude 1012 m), très fréquenté lui aussi. Ensuite il n'y a plus qu'à tout refaire en sens inverse, ce qui donne une marche de sept heures à bonne allure, davantage en prenant son temps.

Autour de la pagode d’argent.

J’ai tenté de refaire la promenade circulaire au départ du village de Haizi, à 45 km au nord de Pékin, qui permet de visiter la pagode d’argent, que nous avions découverte fin 1996, avant son aménagement pour le tourisme. Cette promenade est décrite dans notre article de novembre 2010. La marche jusqu’au village de Wangbaochuan, par un petit col à l’ouest de Haizi, s’est passée sans difficulté majeure. Le village jadis reculé de Wangbaochuan s’est beaucoup construit, avec des maisons opulentes, et une nouvelle route est-ouest qui le dessert.

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Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne

J’ai ensuite trouvé sans mal un chemin montant en escalier vers le sud, mais ce n’était pas le bon. J’ai atteint la crête à un petit col, puis un sommet un peu plus à droite, mais à trois kilomètres à peu près au sud de la montagne d’argent gravie les fois précédentes. Pour rejoindre le site désormais très touristique de la pagode d’argent, il m’a fallu plus de deux heures avec plusieurs passages à travers bois sur un terrain difficile. La pagode reste belle, avec ses stupas, malgré l’affluence.

Portion non restaurée de la muraille à Huanghuacheng le 29 septembre

Portion non restaurée de la muraille à Huanghuacheng le 29 septembre

Retrouver la muraille

Lors de nos séjours précédents, nous avions consacré beaucoup de temps et d’énergie à arpenter les portions non restaurées de la grande muraille, autour de Pékin et dans la province voisine du Hebei, Voir notre guide la muraille, nos sites favoris et notre album de photos muraille d'été, d'automne, d'hiver, de printemps.

Près de HuairouPrès de Huairou

Près de Huairou

Comme il était assez prévisible, les choses se sont compliquées depuis dix ans. Quelques nouveaux sites ont été restaurés et ouverts au public, avec l’affluence et les attractions commerciales qui ruinent assez largement le charme des lieux. Les portions non restaurées restent les plus nombreuses, mais il reste interdit de s’y rendre et les mesures pratiques – clôtures, écriteaux, caméras – se sont multipliées pour faire respecter cet interdit naguère assez théorique. Des randonneurs aventureux continuent de tenter leur chance, mais c’est plus compliqué qu’auparavant.

Un nouveau public fréquente désormais la muraille, celui des possesseurs de drones, sans doute amateurs de belles photos. Un bruit de guêpe peut désormais être entendu au-dessus des portions fréquentées.

Huanghuacheng : portions restaurées et portion sauvageHuanghuacheng : portions restaurées et portion sauvage
Huanghuacheng : portions restaurées et portion sauvageHuanghuacheng : portions restaurées et portion sauvage

Huanghuacheng : portions restaurées et portion sauvage

Parmi les sites nouvellement restaurés, celui de Huanghacheng, à 60 km au nord de Pékin, où la muraille surplombe un lac artificiel. On peut marcher sur la portion restaurée, sans trop d’affluence car elle est en forte pente, mais le spectacle du parc d’attractions au bord du lac nuit beaucoup à l’ambiance. Un peu plus à l’est, il reste possible de trouver une portion sauvage que nous connaissions déjà, mais elle est assez vertigineuse, la prudence s’impose.

Près de ZhuanghuPrès de Zhuanghu

Près de Zhuanghu

A partir du village de Zhuanghu, à l‘ouest du site très connu de Mutianyu, j’ai pu retrouver une portion non restaurée que nous avions beaucoup explorée jadis. Cela n’a pas été simple, il a fallu une vraie escalade sur un versant raide à travers bois pour gagner la crête. Mais la récompense était là : une portion de muraille inchangée, aussi belle qu’il y a dix ans, tout à fait déserte. Il a fallu la pluie et un début d’orage pour me faire quitter ce très beau site. Je suis redescendu vers le sud par une gorge étroite, vers les villages de Longquanzhuang et Shayu.

A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi
A l'est et au sud de Xizhazi

A l'est et au sud de Xizhazi

Non sans difficultés, car il n’est pas simple d’y aller sans voiture, je suis retourné sur la muraille à partir de la vallée de Badaohe, que nous avions découverte dans les années 1990. A partir du village de Xizhazi, plusieurs accès à la muraille restent possibles, si l’on passe outre les panneaux d’interdiction qui pullulent littéralement. J’ai suivi la muraille vers l’est, donc au sud de Xizhazi. Depuis les années 2000, ce secteur est assez fréquenté par les randonneurs mais reste assez propre. La muraille est très belle, avec des panoramas très dégagés. Chemin de descente en revanche malaisé et jonché de déchets au sud de la muraille, qui permet de rejoindre le village de Shantianyu, proche du site restauré de Mutianyu.

Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)
Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)
Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)

Près de Longquanyu. Portions restaurée (quatre photos) et sauvage (dernière photo)

A 25 km au nord-ouest des tombeaux Ming, la route S212 coupe la muraille près du village de Longquanyu. Nous avions aussi beaucoup exploré ce secteur lors de nos séjours précédents. Celui-ci a été restauré depuis, avec destruction des créneaux. Il reste pourtant interdit au public, ce qui est inhabituel pour une portion restaurée, mais celui-ci y vient en nombre. Cette restauration assez grossière et atypique rend la marche plus facile et plus sûre, mais elle défigure ce qui était un beau site. En poursuivant vers l'est, on retrouve cependant la muraille sauvage.

Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)
Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)
Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)

Le village de Gubeikou, avec la porte du nord pour franchir la muraille (photo 1), le temple du Général Yang Ye (photo 5), le monument commémoratif de la bataille sino-japonaise livrée à Gubeikou en 1933 (photo 6)

A Gubeikou, à 122 km par la route au nord-est de Pékin, la muraille coupe la route nationale Pékin - Chengde sur la frontière provinciale du Hebei.

Le village a été restauré pour le tourisme, ce que nous avions déjà noté. La muraille a fait l'objet d'une restauration minimale, qui entraîne la perception d'un droit d'entrée. Du coup, pas de barrières ni de panneaux d'interdiction ici et la muraille a gardé l'essentiel de son attrait.

La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou
La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou

La muraille à l'ouest et à l'est de Gubeikou

Il reste possible de suivre la muraille vers l'est, en direction de Jinshanling et Simatai, ou vers l'ouest (voir la page précitée : la muraille, nos sites favoris). La prudence est de mise car certains passages sont étroits et en a-pic. La marche devient agréable dès qu'on est assez loin de la grande route pour échapper au vacarme des camions. Belles vues malgré la pluie et le brouillard en ce début de novembre. C'est une des très belles portions de la muraille par beau temps.

Un beau reportage photos de l'agence Chine nouvelle sur la muraille à Gubeikou, publié le 15 novembre.

Pékin, automne 2023 : 3 – à la campagne

Dernière excursion le 12 novembre. Le froid est arrivé et a fait tomber les feuillages d'automne, la muraille a maintenant son allure de l'hiver. Sortie sur la portion comprise entre Zhuanghu et Sancha, que nous connaissions déjà bien. Un peu difficile d'accès et raide par endroits, elle offre des vues spectaculaires. Surtout, elle n'a pas changé depuis dix ans et je n'y ai pas rencontré âme qui vive de la journée, alors que les randonneurs sont nombreux sur d'autres tronçons. Cela reste un des plus beaux sites de muraille dans la municipalité de Pékin. Je quitte la muraille vers 14 heures, en me demandant si et quand je le retrouverai.

Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha
Entre Zhuanghu et Sancha

Entre Zhuanghu et Sancha

Les récoltes battaient leur plein en octobre : ici kakis et citrouilles.Les récoltes battaient leur plein en octobre : ici kakis et citrouilles.

Les récoltes battaient leur plein en octobre : ici kakis et citrouilles.

La récolte des choux se poursuivait en novembre (photos 1 et 2 près de Sancha) et retenait l'attention des plus hautes autorités (photo 3 au village de Wanquanzhuang, Hebei, agence Chine nouvelle). Mais le temps n'est plus où la municipalité de Pékin faisait venir en Chine des montagnes de choux vendus aux citadins à des prix dérisoires. Cela a pris fin en 1998.
La récolte des choux se poursuivait en novembre (photos 1 et 2 près de Sancha) et retenait l'attention des plus hautes autorités (photo 3 au village de Wanquanzhuang, Hebei, agence Chine nouvelle). Mais le temps n'est plus où la municipalité de Pékin faisait venir en Chine des montagnes de choux vendus aux citadins à des prix dérisoires. Cela a pris fin en 1998.La récolte des choux se poursuivait en novembre (photos 1 et 2 près de Sancha) et retenait l'attention des plus hautes autorités (photo 3 au village de Wanquanzhuang, Hebei, agence Chine nouvelle). Mais le temps n'est plus où la municipalité de Pékin faisait venir en Chine des montagnes de choux vendus aux citadins à des prix dérisoires. Cela a pris fin en 1998.

La récolte des choux se poursuivait en novembre (photos 1 et 2 près de Sancha) et retenait l'attention des plus hautes autorités (photo 3 au village de Wanquanzhuang, Hebei, agence Chine nouvelle). Mais le temps n'est plus où la municipalité de Pékin faisait venir en Chine des montagnes de choux vendus aux citadins à des prix dérisoires. Cela a pris fin en 1998.

Pour terminer, ce golf impeccable - mais désert - au bord du lac Yanqi. Beaucoup d'arrosage dans une région bien sèche.

Pour terminer, ce golf impeccable - mais désert - au bord du lac Yanqi. Beaucoup d'arrosage dans une région bien sèche.

Publié dans Nouvelles de Pékin

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