Bloc-notes de voyages - 2021
Voici la suite du Bloc-notes de voyages - 2020 et des précédents depuis 2014. Nous rendons compte ici brièvement des voyages qui ne nous semblent pas justifier un article spécifique.
Cette chronique fait-elle toujours sens alors que nous voyageons si peu, pandémie de COVID 19 oblige ? Cela n'allait pas de soi mais il nous semble que oui, ne serait-ce que pour garder un lien avec les quelques fidèles lecteurs qui continuent à nous suivre.
A Saint Gilles et Saint Denis (la Réunion) du 27 juin au 2 juillet. Ce fut un séjour studieux et très particulier. Pas tout à fait en quarantaine, comme à Hong Kong l'an dernier, mais dans un très bel hôtel sur la plage, pour travailler le plus possible et sans en sortir surtout.
Pas de volcans, pas de cirques pas de randonnées, donc.
Mais le spectacle du lagon, de la barrière de corail et du large. Ce lagon, très peu profond, pourrait sembler de tout repos mais les courants sont parait-il forts et la passe vers le large est à 500 mètre seulement, ce qui incite à la prudence.
De Saint Denis, berceau de l'histoire familiale, je n'ai presque rien vu cette fois-ci (ma dernière visite remontait à 1988). Un petit salut tout de même à la Bourdonnais et au "poilu de Bourbon", sans oublier une délicieuse statue témoin d'une autre époque, rapatriée de Tananarive : "la France protégeant Madagascar" ...
Sur la côte est des Etats-Unis, du 13 au 18 septembre. Je retrouve Boston après une première visite dans les années 1990.
A Pointe Noire, au Congo, du 7 au 10 novembre. Séjour bien rempli sans possibilité de sortie en ville ou hors de la ville mais qui donne l'occasion d'un bref retour en Afrique centrale.
Les quartiers centraux et le port autonome qui joue un rôle majeur pour l'approvisionnement du pays et le transbordement des conteneurs.
A l'extrémité de l'avenue Charles de Gaulle, la gare du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), construite en 1932 et inspirée de la gare de Deauville. Je la regarde avec nostalgie car j'étais arrivé ici par le train de nuit il y a quelques trente-cinq ans, en traversant la jungle du Mayumbe. Le train s'est arrêté avec la guerre civile mais la ligne à voie étroite est en principe à nouveau ouverte, y compris pour les voyageurs depuis juillet 2020.
A suivre en 2022.