Chine : notes de lecture (mises à jour le 21 août 2019)
Suite de : Chine : notes de lectures (mises à jour le 2 novembre 2014).
Bien que nous ayons quitté la Chine en septembre 2013, nous continuons de alimenter cette revue de presse à l'occasion. Nous y faisons mention d'articles qui nous ont intéressés ou divertis sur la Chine d'aujourd'hui.
En survolant le désert de Gobi le 1er novembre 2015, nous avions été frappés par l'analogie de ces paysages désertiques avec la planète rouge; voir notre article : seul sur Mars ?
La ressemblance n'a pas échappé à d'autres : trois ans plus tard, en 2018, une "base martienne n° 1" a ouvert ses portes en plein désert, à 40 km de Jinchang, au Gansu. Ce n'est pas un projet scientifique mais plutôt éducatif et touristique, destiné aux jeunes et bientôt aux touristes. Nous étions passés quelques kilomètres plus au nord le 13 septembre 2013, après avoir visité le désert de Badain Jaran, en Mongolie intérieure (voir notre journal). Le site montagneux est spectaculaire, voyez par exemple l'article de Newswire (21 décembre 2018), la dépêche et surtout la vidéo spectaculaire de l'AFP (17 avril 2019).
A Pékin, on mure ou on rase les boutiques pour embellir la ville. Les politiques de rénovation urbaine dans la capitale chinoise font débat depuis des décennies, ce blog y a consacré plusieurs articles. Une nouvelle campagne est en cours, qui contraint les boutiques à la fermeture pour embellir la ville et réduire la pollution. Les migrants - Chinois venus d'autres provinces et dépourvus du hukou, le précieux permis de résidence - s'en disent les premières victimes.
Voyez la dépêche de l'AFP du 25 août 2017 : à Pékin, une rénovation controversée du centre ancien.
En février dernier, nous vous parlions de Mobike et des vélos en libre service disponibles en Chine (sans stations fixes, contrairement au Vélib français et à la plupart de systèmes dans le reste du monde). Avec Ofo, Mobike, Bluegogo et leurs pareils, cette formule a connu un tel succès - après des décennies de déclin du vélo - qu'elle devient problématique, avec des vélos trainant n'importe où et des accidents. Les autorités risquent de devoir reprendre les choses en main.
Voyez les récits de D.K. Tatlow dans le New York Times - In Beijing, Two Wheels Are Only a Smartphone Away - et de Joanna Chiu pour l'AFP : en Chine, le vélo partagé victime de son succès.
Au dernières nouvelles (octobre 2017), Mobike était implanté en Thaïlande, en Malaisie, au Royaume Uni et était en train de s'installer à Washington D.C. ; d'autres services "sans bornes" (dockless) arrivent en Californie. Voyez l'article de Luz Lazo dans le Washington Post du 19 septembre.
Et OFO, concurrent de Mobike, prévoit de s'installer à Paris et de faire concurrence à Vélib dans quelques mois, fin 2017 ou début 2018. Voyez la dépêche de Geert De Clercq pour Reuters.
Les systèmes de locations de vélos en libre-service existent aujourd'hui dans le monde entier. Nous en avons trouvé dans des villes aussi diverses que Mascate (voir journal des 15 et 16 février 2014), New York (voir bloc-notes de voyages, 26 septembre 2015) et bien sûr Pékin où nous l'avions essayé dès février 2012 dans l'arrondissement de Chaoyang (il a été étendu et modernisé depuis).
Mais, comme le Vélib parisien, ces systèmes de location reposent sur des stations fixes où le vélo doit être pris et rendu. Comme les utilisateurs le savent bien, le risque existe qu'aucune station ne soit disponible lorsqu'on veut prendre un vélo et que la station soit pleine quand on veut le restituer.
Grâce au GPS et à l'utilisation généralisée des smartphones, Shanghai va plus loin et propose aujourd'hui Mobike, un service de location sans stations fixes : localisés par GPS, réservés par téléphones, les vélos peuvent être loués et restitués dans la rue, n'importe où. C'est le Vélib en toute liberté. L'expérience résistera-t-elle aux vols et aux dégradations?
Pour en savoir plus, lisez Mobike, le vélo en libre-service qui dépasse les bornes, l'article de Frédéric Florin sur Weelz .
Bon à savoir si vous ne craignez pas de transpirer : Mobike est aussi disponible à Singapour.
Les photos de mariage (prises presque toujours avant le jour du mariage) sont une véritable industrie en Chine. Il suffit de se rendre sur les hauts lieux touristiques du pays ou ... sur le pont de Bir Hakeim à Paris pour le constater. Mais il existe aujourd'hui en Chine des studios parfaitement équipés qui permettent de faire les photos du voyage de noces sans le voyage. Voyez la dépêche de Fred Dufour pour l'AFP (21 août 2019).